LEÇON 140 DES JEUNES STS LA DÉITÉ DE CHRIST

TEXTE : Jean 5:1-47

VERSET A MÉMORISER : « C’est pourquoi les Juifs cherchaient encore plus à le faire mourir, parce que non seulement il violait le sabbat, mais qu’il disait que Dieu était son Père, se faisant lui-même égal à Dieu » (Jean 5:18).

 

« Après cela, il y eut une fête des Juifs, et Jésus monta à Jérusalem » (Jean 5:1). D’après notre texte, Jésus-Christ, notre Seigneur et Sauveur, se rendit à Jérusalem pour la fête de la Pâque. C’était une marque d’obéissance à l’instruction du Père (Deutéronome 16:16, 17). Comme à son habitude, il saisit l’occasion de partager l’évangile avec la multitude et il guérit l’homme impuissant qui était malade depuis trente-huit ans. Chaque jeune chrétien devrait considérer comme un privilège de se présenter devant le Seigneur pour l’adorer et le servir. Jésus est notre Sauveur et notre Guérisseur. La simple foi en sa Parole vous donnera la guérison et la santé. Après la guérison de l’homme impuissant le jour du sabbat, les pharisiens le persécutèrent pour avoir fait du bon travail. C’est à cette occasion que Christ affirma son autorité en tant que Messie et montra qu’il était venu de Dieu pour sauver le monde pécheur. Il réprimanda les Juifs pour leur entêtement, leur haine envers Dieu, leur orgueil et leur désobéissance à leur propre Loi. L'exemple de Christ en cette occasion devrait être un défi pour les jeunes. Il devrait les inciter à faire preuve de miséricorde et à prendre soin des nécessiteux sans craindre l'opposition ou la persécution.

 

Question 1 : Que comprenez-vous par la divinité de Christ ?

Christ, l’être surnaturel (Dieu), est venu du ciel pour vivre sur la terre en tant qu’homme (1 Timothée 3:16).

 

LE POUVOIR DE GUÉRIR PAR CHRIST (Jean 5:1-18; Deutéronome 28:15,27,28; Psaumes 107:17; 119:67; Jacques 5:13-16; Matthieu 8:16, 17; 1 Pierre 2:24; Luc 4:18, 19; 5:17; Psaumes 107:19,20)

« Là se trouvaient couchés une grande multitude d’infirmes, d’aveugles, de boiteux, de paralytiques, qui attendaient le mouvement des eaux » (Jean 5:3).

 

Question 2 : Quelles sont les causes de la mauvaise santé et de la maladie ?

La cause principale de la maladie est le péché. Le péché attire le jugement de Dieu qui peut affecter le corps physique, l'esprit et l'âme (Genèse 2:16, 17; 3:17). La Bible fait état de divers péchés qui entraînent des maladies et des affections chez l'humanité. Miriam était lépreuse à cause d'un mauvais usage de sa langue (Nombres 12:1,2,9,10); le fils de David était malade et mourut à cause de son acte immoral avec Bath-Shéba (2 Samuel 12:15); Asa était malade des pieds à cause de la colère et de l'oppression (2 Chroniques 16:9-12); Joram fut frappé d'une maladie incurable parce qu'il ne marchait pas dans les voies de l'Éternel (2 Chroniques 21:18,19) et Ozias était lépreux à cause de l'orgueil et de la colère (2 Chroniques 27:16-21).

 

Aujourd’hui, le virus de l’immunodéficience humaine et le syndrome d’immunodéficience acquise (VIH/SIDA) sont très présents et la science médicale n’a pas encore trouvé de remède. De nombreux jeunes ont été envoyés dans une tombe prématurée parce qu’ils ont vécu sans se soucier du péché. En plus de ce qui précède, Satan apporte également des maladies et des affections aux gens (Matthieu 17:14-18 ; Luc 13:11-17 ; Job 2:1-8). De plus, les maladies peuvent survenir à cause d’une mauvaise hygiène (Deutéronome 23:14), de mauvaises habitudes alimentaires, du manque de repos et de sommeil (1 Samuel 30:11-13). « Mon peuple est détruit, parce qu’il lui manque la connaissance » (Osée 4:6). Les malades de la piscine de Béthesda étaient impuissants. Il a fallu l’intervention d’un ange qui « descendit à un certain moment dans la piscine et agita l’eau » pour apporter une guérison limitée aux malades. La guérison était limitée parce qu’une seule personne pouvait être guérie à la fois tandis que la multitude attendait son tour. Cela montre la limitation des anges dans l’accomplissement de miracles de guérison pour les malades (Daniel 10:10-13). Cependant, le ministère des anges est toujours nécessaire aujourd’hui (Daniel 6:22; Luc 22:43,44; Hébreux 1:13,14). « Or, il y avait là un homme infirme depuis trente-huit ans. Jésus, le voyant couché, et sachant qu’il était dans cet état depuis longtemps, lui dit: Veux-tu être guéri? » (Jean 5:5,6). Par la connaissance divine, Christ savait que cet homme était malade depuis trente-huit ans. Le Seigneur lui demanda alors s’il serait guéri.

 

Question 3 : Quelles sont les conditions nécessaires pour recevoir la guérison ?

 

Pour recevoir la guérison, il faut se repentir de ses péchés et s’examiner (2 Chroniques 7:14), avoir foi en Dieu (Marc 5:34), obéir à la parole de Dieu (Exode 15:26), prier au nom de Jésus (Jean 14:12,13), confesser positivement la parole de Dieu (Marc 11:22,23 ; Psaume 118:17), s’appuyer sur les promesses de Dieu (Psaume 91:1-16) et revendiquer la guérison par le sang de Jésus (1 Pierre 2:24). Cependant, cela ne signifie pas que nous ne devons pas rechercher des soins médicaux dans des hôpitaux et auprès de personnel qualifié lorsque le besoin s’en fait sentir. Pour bénéficier d’une guérison et d’une santé permanentes grâce à Dieu le Père, nous devons vivre une vie exempte de mal et de péché. Dès que Jésus vit l’homme guéri dans le temple, il lui dit : « Voici que tu es guéri ; ne pèche plus, de peur qu’il ne t’arrive quelque chose de pire » (Jean 5:14). Le message de Christ à tous est : « Va, et ne pèche plus » (Jean 8:11). Une marche sainte avec Dieu est la meilleure protection et la plus sûre contre les attaques des maladies, des affections et de Satan. La décision de vivre une vie saine ou maladive nous appartient entièrement et dépend de ce que nous faisons de notre vie. De plus, nous devons observer un repos et un sommeil adéquats pour nous assurer de retrouver nos forces (Ésaïe 30:15). L’observation d’un certain exercice physique est également nécessaire (1 Timothée 4:8). Une alimentation équilibrée et le maintien de bonnes conditions d’hygiène favorisent une bonne santé. Il est nécessaire d’informer vos parents de toute maladie dans votre corps le plus tôt possible pour éviter les complications. Que votre foi et votre confiance soient toujours dans le Seigneur.

 

LA PERSONNALITÉ DE CHRIST  (Jean 5:19-30; 3:27-36; 8:28; 12:49; 14:10, 11, 20; Matthieu 11:27; Proverbes 8:22-31; 11:21-27)

 

Le pouvoir de guérison hors du commun de Christ sur l'homme impuissant a révélé qu'il était le Fils de Dieu qui possédait le même pouvoir que Dieu le Père. Christ a déclaré aux Juifs : « Moi et le Père, nous sommes un » (Jean 10:30). Cela révèle son intimité éternelle, son unité et sa coexistence avec le Père (Proverbes 8:22-31). Christ fait toutes choses en accord avec le Père, exprimant ainsi sa perfection car il ne fait rien contre la volonté et la nature de son Père. Le Père et le Fils ont une relation subsistante telle que le premier et le second dans la Divinité existent depuis l'éternité sans date. Jésus est Dieu ; il est un avec le Père. Il est apparu dans la nature humaine et dans un état humble afin d'expier les péchés de l'homme. C'est la preuve de la divinité de Christ.

 

Question 4 : Christ est-il égal à Dieu ? Appuyez votre réponse sur des preuves bibliques ?

 

Le premier chapitre de l'Évangile de Jean révèle la divinité de Christ , sa puissance créatrice, sa forme pré-incarnée et préexistante au ciel avant de venir racheter l'homme. Il témoigne dans notre texte de son égalité avec Dieu le Père.

Premièrement, il est égal à Dieu en puissance et en œuvres. Christ est égal au Père dans les œuvres de création, de recréation, de rédemption et de préservation de tous les êtres vivants. La Trinité travaille ensemble avec une puissance égale en tant que partenaires.

Deuxièmement, il est égal à Dieu pour ressusciter et vivifier les morts. Il a le pouvoir de vivifier le corps et l’âme comme il a ressuscité Lazare et d’autres (Jean 11:43,44; 7:11-15; Marc 5:35-42). Le pouvoir de ressusciter les morts est l’un des attributs de la divinité possédée par Christ. Christ est l’Esprit vivifiant et peut vivifier n’importe quel homme.

Troisièmement, Christ est égal au Père dans le jugement du monde. En effet, le Père ne juge personne, mais il a remis tout jugement entre les mains du Fils, et il jugera tous à la gloire du Père (Jean 5:22; 12:48; Actes 17:31).

Quatrièmement, le Père veut que le Fils soit honoré de la même manière que Lui-même (Jean 5:23). Il est évident dans la Bible que Jésus-Christ est à la fois digne d’honneur et d’adoration (Hébreux 1:6).

 

Question 5 : Comment les jeunes chrétiens peuvent-ils honorer le Fils de Dieu ?

 

Honorer, c'est avoir une haute estime, rendre hommage, rendre des louanges. Les jeunes gens honorent Christ lorsqu'ils lui accordent la première place dans leur cœur, lorsqu'ils ne soumettent plus leur corps au péché, lorsque leurs actions et leurs paroles sont réglées par ses paroles. Ils l'honorent lorsqu'ils lui rendent l'obéissance et l'adoration qui lui sont dues, lorsqu'ils le considèrent comme le possesseur de la sagesse, de la bonté, de la puissance et de l'éternité.

Christ témoigne qu’Il est égal à Dieu sur la mort et la destinée éternelle de l’homme. En tant que Juge désigné de tous, Il connaît les choses secrètes et sonde le cœur des hommes ; ainsi, Il connaît les motifs derrière leurs actions. Il existe de nombreux témoins avérés de la divinité et de l’autorité de Christ. Jésus est présenté dans le livre de l’Apocalypse comme le « Témoin fidèle et véritable » (Apocalypse 3:14). Il a personnellement témoigné de sa divinité. Mais en raison de la loi des Juifs, Il avait besoin des témoignages de deux ou trois témoins pour prouver Sa messianité. Ce n’était pas parce qu’Il n’était pas un véritable témoin ou qu’Il n’avait pas de témoin précis, mais pour se conformer à la légalité de la loi. Son premier témoin est celui de Dieu le Père.

Il L’a déclaré comme Son Fils bien-aimé (Matthieu 3:17 ; 17:5). Jésus a dit aux Juifs que s’ils entendaient vraiment la voix de Dieu et si Ses paroles demeuraient en eux, ils sauraient qu’Il est le Messie. Les Juifs lisaient et récitaient les Écritures, mais ne les gardaient pas dans leur cœur. En conclusion, Christ était la vérité personnifiée, le « Témoin fidèle » et « Amen » , dont les récits sont véridiques (Jean 8:13, 14) et qui faisait appel aux témoignages du Père (Jean 8:18 ; 12:28-30), de Jean-Baptiste (Jean 1:7, 33), de son propre témoignage (Jean 5:36) et des Écritures (Jean 5:46, 47). Les croyants devraient également apprendre à présenter des preuves pour dissiper le doute, en particulier devant les incroyants, lorsque la vérité qu’ils affirment n’est pas crue.

 

L'INCROYANCE PERSISTANTE CONDAMNÉE PAR CHRIST (Jean 5:40-47; Jean 1:11, 12; Apocalypse 21:8)

 

Au cours du ministère terrestre de Christ , les Juifs ont vu de nombreux prodiges, mais ils n’ont pas cru en Lui. Les témoignages abondent dans les Écritures concernant l’autorité de Christ  (Marc 1:27), sa puissance vivifiante (Marc 2:12), sa divinité (Jean 3:2), son égalité avec Dieu (Marc 10:17, 18). Malgré ces faits évidents, ils ne croyaient toujours pas en Lui. Au contraire, ils ont choisi de suivre les dirigeants juifs qui, par envie, refusaient de confesser Jésus comme le Messie. De nombreux jeunes chrétiens d’aujourd’hui ne cherchent qu’à plaire à leurs amis, collègues, parents et modèles mondains dans leurs écoles et communautés. De toute évidence, « Nul ne peut servir deux maîtres ». (Matthieu 6:24). Nos églises sont aujourd’hui remplies de nombreuses personnes qui professent Christ mais n’ont pas de rencontre personnelle avec Lui. Ils méprisent souvent la voie du salut. Un grand danger attend ces jeunes qui professent Christ et qui refusent de se repentir en confessant et en abandonnant leurs péchés. Jésus a enjoint aux croyants de demeurer en Lui et en Sa Parole en eux pour éviter de rechuter. Jean-Baptiste a attesté de la messianité de Jésus. Il a présenté Jésus comme « l’ Agneau de Dieu, qui enlève les péchés du monde » (Jean 1:29). Si les Juifs avaient vraiment sondé les Écritures, ils auraient découvert que Jésus était le Messie à travers les écrits de Moïse et des prophètes (Luc 24:27, 44). Les jeunes doivent sonder les Écritures comme les jeunes d’autrefois tels que Joseph, Daniel, Schadrack, Méschack, Abed-Nego, les chrétiens de Béréa, Timothée, etc.

 

Question 6 : À quelle fréquence les jeunes devraient-ils lire la Bible ?

 

L’Église a conçu une méthode simple de lecture de la Bible pour les jeunes (comme la lecture quotidienne de la Bible à la fin de chaque programme de recherche des Écritures pour les jeunes) afin de s’assurer qu’ils ne négligent pas de se nourrir de la Parole de Dieu et de grandir ainsi. Un jeune ne peut être fort et accomplir des exploits qu’en lisant et en obéissant assidûment à la Parole de Dieu régulièrement pour découvrir Dieu, sa puissance infaillible et ses promesses. Un bon nombre de jeunes qui auraient été chrétiens aujourd’hui ont échoué, à cause des honneurs du monde et des louanges des hommes. « Car que sert-il à un homme de gagner le monde entier, s’il perd son âme ? Ou que donnerait un homme en échange de son âme ? » (Matthieu 16:26).