La Parabole Bon Samaritain-Leçon 103, Sondez des Adultes

 


VERSET À MÉMORISER : « Il répondit : Tu aimeras le Seigneur, ton Diu, de tout ton coeur, de toute ton âme, de toute ta force, et de toute ta pensée ; et ton prochain comme toi-même » (Luc 10:27).

 

TEXTE : Luc 10:25-42

 

Cette étude aborde une question d'une importance éternelle, posée par un certain docteur de la loi (un scribe) au cours d'une des sessions d'enseignement de Jésus : « Maître, que dois-je faire pour hériter de la vie éternelle ? » Bien que l'intention du docteur de la loi fût d'éprouver ou de piéger Jésus, sa question est fondamentalement importante. Ceux qui se préoccupent vraiment de leur bien-être spirituel doivent chercher des réponses à leurs préoccupations. Cependant, la façon dont Christ a répondu à la question et l'a ensuite illustrée par l'histoire communément appelée « parabole du bon Samaritain » montre comment Dieu, dans sa sagesse infinie, peut tirer quelque chose de bon d'une situation apparemment mauvaise.

Le Nouveau Testament comporte plus de 1000 questions. Jésus saisit toujours l'occasion pour révéler des vérités spirituelles riches et profondes à partir des questions que lui posaient les disciples ou toute autre personne. Alors que certaines personnes venaient à Lui avec des questions sincères, d'autres s'approchaient de lui avec des arrière-pensées, en prétendant vouloir connaître le chemin du salut. Bien que les membres de l'Église soient encouragés à poser des questions pour faire dissiper leurs doutes, ils ne doivent pas poser des questions avec de mauvaises intentions comme celle de mettre les dirigeants dans l'embarras ou tester les connaissances de leur pasteur.

 

1.      LA PLACE DES QUESTIONS ET DES RÉPONSES DANS LES ÉCRITURES.

Luc 10:25-29 ; 1Rois 10:1 ; Matthieu 22:15-46 ; Marc 9:9-13 ; 11Dierre 3:15 ; 2Timothée 2:23.

 

Dans son ministère d'enseignement, Christ a amplement accordé du temps pour répondre à différentes questions. Nous apprenons des leçons de la manière dont il a traité les diverses questions que les gens lui posaient, y compris celle du docteur de la loi dans notre texte, qui était venu dans l'intention de le tenter ou de se justifier.

Un, nos réponses doivent être fondées sur les Saintes Écritures. Jésus a renvoyé le docteur de la loi à : « Qu'est-il écrit dans la loi? Qu'y lis-tu? » (verset 26). En réponse à la question de Christ, le docteur de la loi a cité les passages de Deutéronome 6:5; 10:12. Les dirigeants tout comme les membres doivent se familiariser avec la parole de Dieu.

Deux, nous devons veiller à conduire celui qui pose la question à la foi, à une conviction plus profonde, à l'obéissance et à l'engagement envers la parole de Dieu.

Trois, nous devons « éviter les discussions folles et insensées » qui font naitre des querelles et des disputes, parce qu'elles sont « inutiles et vaines (2Timothée 2:23 ; Tite 3:9).

Quatre, nous ne devons pas permettre que les questions et réponses dans l'église dégénèrent en débat, en argumentation ou en test d'érudition. Au contraire, nous devons imiter Christ dans la manière dont Il a répondu aux questions qui lui étaient posées. Parfois, il répondait simplement à une question par une autre question, surtout pour faire taire ceux qui avaient de mauvaises intentions comme il l'a fait pour le docteur de la loi dans notre texte. Cette parabole contient d'autres leçons précieuses :

Un, la possibilité d'avoir une bonne connaissance des Écritures sans être sauvé.

Deux, la compréhension véritable de qui est notre prochain. Malgré la prévalence du mal de nos jours, les croyants peuvent être utiles et gentils envers leurs prochains, y compris les étrangers.

Trois, la manifestation de l'hospitalité démontre que nous aimons le Seigneur et nos semblables.

Quatre, les pasteurs et les dirigeants doivent imiter Christ lorsqu'ils répondent aux questions de leurs membres, quelle que soit leur intention.

 

2.      LE PORTRAIT D'UN VRAI PROCHAIN.

Luc 10:30-37 ; 1Corinthiens 6:1-10 ; Jacques 2:14-16 ; 1 Jean 3:17,18 ; Philippiens 2:4.

 

« Mais un Samaritain, qui voyageait, étant venu là, fut ému de compassion lorsqu'il le vit. Il s'approcha, et banda ses plaies, en y versant de l'huile et du vin; puis il le mit sur sa propre monture, le conduisit à une hôtellerie, et prit soin de lui » (Luc 10:33,34). Cette parabole montre l'importance et l'évidence du véritable prochain. Cela se manifeste par l'amour pour Dieu et pour notre prochain comme nous-mêmes, indépendamment de sa nationalité, de son sexe, de sa religion ou toute autre considération. Dans cette parabole, l'amour et la bonté de Dieu envers l'humanité pécheresse et misérable sont magnifiquement illustrés et décrits. Dans notre état de péché, nous sommes de pauvres voyageurs en détresse sur notre chemin vers une éternité maudite ; dépouillés, blessés et laissés à demi-morts par le péché et Satan. Mais Jésus a eu pitié de nous et est venu à notre secours. Ayant reçu la rédemption offerte par Christ, nous avons l'unique responsabilité de tendre la main à notre prochain qui est sous l'emprise du péché et de Satan. Nos prochains sont des personnes qui ont besoin d'aide. Lorsque nous en avons le pouvoir et l'occasion, n'hésitons pas à les aider. Pour les scribes et les pharisiens, un prochain n'est pas n'importe qui, mais seulement ceux qu'ils jugent dignes. Selon les historiens de la Bible, la route de Jérusalem à Jéricho était l'une des plus dangereuses à l'époque. Elle était si infestée de bandits armés que personne n'osait voyager dès le crépuscule sans escorte. La victime dans le récit de Christ voyageait sur cette route en connaissant le risque encouru et est tombée parmi les brigands. Par la providence, Dieu a amené un sacrificateur et un lévite sur les lieux de l'accident. « Un sacrificateur, qui par hasard descendait par le même chemin, ayant vu cet homme, passa outre. Un Lévite, qui arriva aussi dans ce lieu, l'ayant vu, passa outre », sans montrer de compassion et de pitié pour le blessé. Alors un Samaritain, qui passait par là, vit le blessé, fut ému de compassion pour lui, s'approcha de lui, pansa ses blessures, le mit sur sa propre monture, le conduisit dans une hôtellerie (l'équivalent de l'hôpital d'aujourd'hui) et le soigna. Avant de partir le lendemain, il paya les factures de la victime et promit de faire davantage, si nécessaire. Les juifs évitaient les Samaritains parce qu'ils considéraient que ces derniers n'étaient pas des Hébreux à part entière en raison de leur nationalité hybride, mélangée de Juifs et de païens, lorsque les Assyriens avaient assiégé le territoire (2Rois 17:26-34 ; Luc 9:51-54 ; Jean 4:1). Pourtant, un Samaritain a fait preuve d'un amour sacrificiel, que les hommes très ecclésiastiques et religieux n'ont pas su montrer. Le sacrificateur et le lévite peuvent avoir des raisons plausibles de ne pas aider, étant donné qu'ils sont des religieux et stricts adeptes de la loi de Moïse (Nombres 19:16). Ils ont obéi à la loi mais ont négligé l'oeuvre de miséricorde. Dieu attend de tous les chrétiens, non seulement qu'ils enseignent l'amour, mais aussi qu'ils le mettent en pratique par des actions qui soulageront les souffrances des autres. Ces actes d'amour comprennent la visite aux nouveaux convertis et aux anciens disciples, les dons aux personnes dans le besoin, le paiement des frais de scolarité des élèves et étudiants indigents, la prière pour la conversion des pécheurs, ainsi que lâ prédication de l'Évangile. Nous pouvons tirer de cette parabole les enseignements suivants.

Un, le monde actuel est plein de dangers. Par conséquent, nous ne devons pas y amasser nos trésors (Matthieu 6:19).

Deux, nous ne devons pas mettre notre confiance dans les hommes pour nous aider (Psaume 62:5).

Trois, Dieu peut utiliser des personnes auxquelles nous nous attendons le moins pour nous aider.

Quatre, l'amour véritable ne connaît pas de barrières raciales.

Cinq, l'aide à porter aux autres nous coûtera du temps ou des ressources.

Le couronnement de l'histoire du bon Samaritain est le commandement suivant que Christ donne : « Va, et toi, fais de même ». Cela s'applique à tout croyant authentiquement converti. Christ nous ordonne d'aimer le Seigneur de tout notre coeur, de toute notre âme et de toute notre force, et d'aimer notre prochain comme nous-mêmes. Cet amour pour le prochain doit franchir les barrières raciales, religieuses, de classe, de même que les barrières socio-économiques et démographiques. Nous devons aimer sans préjugés ni partialité. L'amour de Dieu n'est possible et ne peut être pratiqué que par ceux qui ont donné leur vie à Christ et qui ont fait l'expérience de la sanctification. Seul l'amour agapè peut refléter la nature de Dieu dans les relations humaines. L'apôtre Paul a. décrit les caractéristiques de cet amour dans le treizième chapitre de sa première épître aux Corinthiens. Un tel amour indéfectible est ce dont les croyants contemporains ont besoin et qu'ils doivent démontrer dans l'église. Sans ce genre d'amour, nous ne pouvons pas vraiment prétendre être des disciples de Christ (Jean 13:35).

 

3.      LA PRÉÉMINENCE DE L'ÉCOUTE DE LA PAROLE SUR LE SERVICE.

Luc 10:38-42 ; Ecclésiaste 3:1 ; Ésaïe 58:13,14 ; Ecclésiaste 5:1.

 

« Comme Jésus était en chemin avec ses disciples, il entra dans un village, et une femme, nommée Marthe, le reçut dans sa maison. Elle avait une soeur, nommée Marie, qui, s'étant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole » (Luc 10:38,39). Marthe se demandait pourquoi Jésus permettait à Marie de s'asseoir et d'écouter la Parole. Elle a donc demandé : « Seigneur, cela ne te fait-il rien que ma soeur me laisse seule pour servir ? Dis-lui donc de m'aider ». Et Jésus lui répondit : « Marthe, Marthe, tu t'inquiètes et tu t'agites pour beaucoup de choses. Une seule chose est nécessaire. Marie a choisi la bonne part, qui ne lui sera point ôtée » (Luc 10:40-42). Nous devons imiter la sage décision de Marie. La parole de Dieu est ce qui nous édifie sur notre très sainte foi pour mener une vie agréable à Dieu et nous qualifier pour le ciel. C'est pourquoi nous devons être plus disposés à « écouter, plutôt que qu'à offrir le sacrifice des insensés » (Ecclésiaste 5:1). « Si vous savez ces choses, vous êtes heureux, pourvu que vous les pratiquiez » (Jean13:17).

 

QUESTIONS DE REVISION :

1.Quelle est la place des questions dans les Écritures ?

2.Énumérez quatre principes qui doivent guider les questions et les réponses dans l'église.

3.Qui est votre prochain ?

4.Que pouvons-nous apprendre de la parabole du bon Samaritain ?

5.Comment les vrais chrétiens doivent-ils manifester leur amour en considérant les attitudes du sacrificateur, du lévite et du samaritain envers l'homme blessé ?

6.Quelles sont les véritables qualités de l'amour à l'image de Christ ?

7.Quel bonne part Marie a-t-elle choisi dans notre étude

 

 

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