Le Test d’infidélité Conjugale Leçon 85, Sondez des Adultes

VERSET Â MÉMORISER : « Parle aux enfants d’Israël : Lorsqu'un homme ou une femme péchera contre son prochain en commettant une infidélité à l'égard de l'Éternel, et qu'il se rendra ainsi coupable, il confessera son péché,... » (Nombres 5:6,7a).

TEXTE : Nombres 5 :1-31

Ce chapitre révèle les directives de Dieu sur la préservation de la sainteté dans le camp d'Israël. Il les a informés qu’ils habiteraient dans leur camp à condition qu'ils restent exempts de toute souillure morale et de la souillure cérémonielle. En particulier, le texte se concentre sur l'exclusion de ceux qui ont une impureté cérémonielle, la restitution des biens détournés et la manière de résoudre les cas d'infidélité conjugale. À chaque époque, l'attente de Dieu vis-à-vis de son peuple est une vie de sainteté continue. Il abhorre toute apparence de souillure, tant dans la vie individuelle des croyants que dans leurs relations interpersonnelles. Tout comme la pureté était requise pour que Dieu habite dans le camp d'Israël, elle est également exigée si nous voulions que Dieu habite parmi nous aujourd'hui. À condition que nous sortions et qu'on restions séparés de toutes les souillures et des profanateurs, Dieu promet habiter avec nous et être notre Père (2 Corinthiens 6:14-18; Ézéchiel 43:9). Les règles données dans ce texte sont typiques de ce que les croyants doivent faire pour rester purs et jouir toujours de la présence de Dieu.

 

1.LA SÉPARATION DE LA SOUILLURE DANS LE CAMP. Nombres 5 :1-4 ; Lévitique 13 :45-49 ; 15 :2-33 ; 21 :1¬12 ; Ézéchiel 43:9 ; 1 Corinthiens 3:16 ,17 ; 5:8,13 ; 2 Corinthiens 6:14-18; 2 Thessaloniciens 3:14 ; 2 Jean 10, 11 ; Apocalypse 21:27.

 

Dieu a instruit Moïse d'ordonner aux enfants d'Israël d'isoler de son camp chaque lépreux et quiconque a une gonorrhée, et quiconque se souille pour avoir été en contact avec un cadavre ou avoir participé au deuil des morts (Nombres 5:1,2). L'ordre visait à maintenir le camp propre de toutes formes de souillure. L'instruction n'était pas fondée sur le sexe, car les deux sexes étaient impliqués. Mais au-delà de l'avantage physique de prévenir les infections, l'exclusion de ces gens symbolise l'enlèvement du péché du camp. La lèpre caractérisait le péché par la manière dont elle détruit la chair de sa victime. S'ils restaient dans le camp, ils pourraient propager la souillure à d'autres, soit directement, soit indirectement. Par conséquent, Dieu a ordonné leur retrait « afin qu'il ne souille pas le camp au milieu duquel » [Il demeure] (Nombres 5:3b). Dieu ne tolère pas la souillure et Moïse l'a fait comprendre aux Israélites que s'Il voyait quelque chose d'impur parmi eux, Il se détournerait d'eux (Deutéronome 23:14).La directive de Dieu d'enlever les souillures du camp d'Israël enseigne que la perfection extérieure et administrative doit être associée à la sainteté. Bien que le camp d'Israël ait été bien organisé et sécurisé, le tabernacle et le sacerdoce avaient été mis en place, mais Dieu n'a pas voulu habiter avec eux pour ces raisons sauf s'ils étaient exempts de toute souillure. Cela nous montre que la sainteté est essentielle pour les individus et les congrégations qui veulent conserver la présence de Dieu. Notons également que le lépreux individuel ou la personne souillée par les cérémonies était démis de ses fonctions dans le camp. C'est une indication que le péché peut amener un croyant à perdre sa place dans le royaume de Dieu. Les croyants doivent continuer dans la sainteté pour pouvoir bénéficier de la grâce de Dieu. Et si quelqu'un tombe dans le péché, il faudra une repentance authentique et une purification totale pour restaurer les privilèges et droits perdus d'une telle personne. Dans le Nouveau Testament, le commandement d'excommunier ceux qui persistent dans le péché correspond à l'exclusion des personnes souillées du camp d'Israël (1 Corinthiens 5:12 ,13). Le camp d'Israël symbolisait l'église. Par conséquent, les dirigeants de l'église doivent retirer toute personne dont la présence â l'assemblée constituerait une source de souillure pour les autres. Les croyants individuels doivent également se débarrasser de tout ce qui souille leur vie personnelle car un peu de levain fait lever toute la pâte » ( 1 Corinthiens 5 :6). La réponse obéissante des Israélites au commandement de Dieu sur ce point est digne d'émulation. Beaucoup plus tard, quand Marie est devenue lépreuse parce qu'elle parlait contre Moïse, elle a été chassée du camp malgré son influence dans rassemblée (Nombres 12 : 1-16) .

 

2.LES DIRECTIVES SCRIPTURAIRES SUR LA RESTITUTION DES TORTS CAUSES. Nombres 5: 5-10; Genèse 20: 1-8 , 14 -18; Exode 22:1-7 ; Lévitique 5:15-18 ; 6:1-7 ; Lue 19:8 ,9 ; Matthieu 5:23 ,24 ; Actes 23:1-5 ; 24:16.

Dans la poursuite de l'instruction de Dieu de maintenir la pureté dans leur vie, Il ordonna aux Israélites de faire la restitution chaque fois que quelqu'un a fait du tort à son voisin ou à sa voisine. Ces instructions sur la restitution dans notre texte sont des ajouts à ce que Dieu avait commandé auparavant sur le sujet (Lévitique 5 :15-18 ; 6 :1-7). Par ce commandement, il met l'accent sur la nécessité de vivre en harmonie avec Lui et nos semblables. Quand un homme commet de péché, il a besoin de s'amender auprès de Dieu par la confession, mais il faut aussi arranger les choses avec la personne offensée, en faisant la restitution. Par conséquent, restituer un tort implique deux choses: la confession à Dieu et la réparation du tort à l'endroit de nos semblables. La confession sans la restitution est une repentance incomplète. La restitution consiste à réparer tous les torts causés à nos semblables, en retournant les biens volés ou détournés à leurs propriétaires légitimes, en payant les dettes, en confessant à ceux qui ont été offensés, en s'excusant auprès de ceux qui ont été calomniés, en corrigeant les mauvais mariages, en exposant les mauvaises pratiques d'examen et en rendant tout ce qui a été obtenu par la fraude, y compris les diplômes, l'épouse ou mari. En cas de détournement de biens appartenant à un voisin, la loi exigeait que les Israéliens restituent le coût exact de la propriété, plus une majoration de vingt pourcent (20%) au propriétaire légitime. Mais, si le propriétaire est décédé, la restitution doit être faite à ses parents ; et si l'homme n'a pas de parents à dédommager, la chose devrait être rendue au Seigneur en le donnant au sacrificateur. À notre époque actuelle, les cas complexes de restitution doivent être référés aux dirigeants de l'église qui sont les représentants de Dieu. Il est surprenant que de nombreuses personnes rejettent ou rationalisent l'enseignement clair de l'Écriture sur la restitution. Certains prétendent que la demande de restitution après l'expérience de la nouvelle naissance replonge dans le légalisme ; tandis que d'autres estiment que la pratique a été abolie avec les lois cérémonielles de l'Ancien Testament. Mais ils se trompent. La restitution ne peut être assimilée au légalisme car ce n'est pas un moyen d'obtenir une justification de Dieu; c'est plutôt une preuve que l'on a vraiment été justifié. C'est un fruit de repentance et la preuve d'un vrai désir d'avoir une conscience claire devant Dieu et devant l'homme. Toute personne qui a vraiment fait la paix avec Dieu aspirera également à faire la paix avec ses semblables. Au regard des Écritures, la doctrine de la restitution n'est pas limitée à une dispensation_ particulière. Avant que la loi ait été donnée par Moïse, Abimélec, le roi de Guérar a fait une restitution en rendant Sara à Abraham, son mari légitime (Genèse 20:1-8,14-18). Sous la dispensation de la loi, Dieu a ordonné la restitution (Lévitique 6 :1-7 ; Nombres 5 :5-10). Dans le Nouveau Testament, Zachée, Paul et d'autres fait la restitution (Luc 19:8 ,9 ; Actes 23:1-5 ; Philémon 18,19). Ainsi, la restitution est intemporelle et Dieu s'attend à ce que les croyants fassent la restitution partout où ils ont mal agi.

 

3.LE SOUPÇON D'INFIDÉLITÉ CONJUGALE ET SA RÉSOLUTION.

Nombres 5 :11-31 ; Lévitique 18 :20 ; 20hI0 ; Job 24:15; Proverbes 2:16 ,17 ; 6:34 ; 30:20; Chanson de Salomon 8:6; Zacharie 7:10; 8:17 ; Hébreux 13:4.

Dieu a instruit Moïse sur la façon de résoudre les cas où un mari accuse sa femme d'adultère mais n'a aucune preuve concluante, Cela pourrait être un cas de soupçon infondé de la part du mari ou une véritable infidélité secrète soigneusement dissimulée par la femme. Quoi qu'il en soit, Dieu considère l'allégation d'infidélité conjugale comme une affaire importante qui doit être enquêtée avec diligence afin de disculper les innocents et punir les coupables. Ici, nous apprenons que Dieu ne va pas tolérer même le moindre soupçon de mal parmi Son peuple. La jalousie dans le coeur du mari doit être dissoute parce qu'elle détruit le fondement de la confiance et, si elle est laissée non résolue, peut être aussi cruelle que la mort. D'autre part, l'immoralité sexuelle est un_ crime odieux contre Dieu et l'homme. Par conséquent, chaque cas suspect d'infidélité doit être recherché et traité. Dans le Nouveau Testament, les croyants sont instruits à éviter même un soupçon de l'immoralité dans leur vie; et peut-être y a un tel indice de mal dans l'église, nous sommes chargés de le traiter impitoyablement (Éphésiens 5 : 3 ; 1 Corinthiens 5:9-13). Dans notre texte, Dieu ordonne à l'homme qui soupçonne que sa femme a commis l'adultère de l'amener au sacrificateur pour être jugée et prouvée innocente ou coupable, En d'autres termes, l'accusateur ne doit pas prendre les lois dans ses propres mains mais permettre au sacrificateur de Dieu de trancher. Le sacrificateur ferait soumettre la femme à ce qu'on appelle un « procès par épreuve », qui était un moyen très courant d'exposer infidélité conjugale secrète dans les temps anciens. Dieu a donné aux Israélites des instructions précises sur la façon d'accomplir cette épreuve parce qu'Il ne voulait pas qu'ils copient les versions idolâtres que les Cananéens pratiquaient. Cependant, il faut noter qu'un tel procès n'est pas valable pour les croyants d'aujourd'hui. Le Saint-Esprit et Son nombreux dons dans l'église remplacent ces procédures cérémonielles que Dieu n'a ordonnées qu'en tant que mesure temporaire. En suivant la procédure de test, le résultat était toujours remarquable parce que Dieu est intervenu, et non qu'il y ait quelque chose de magique dans l'eau qui était donnée au suspect à boire. Si vraiment la femme avait été infidèle â son mari, l'eau entrerait dans son système corporel, son ventre enflerait et ses cuisses pourriraient. Mais au contraire si la femme était innocente et c'était juste un cas où le mari était indûment jaloux, les eaux amères ne lui feraient aucun mal. À la place, la femme innocente aurait une santé plus robuste et elle aurait des enfants. Il est significatif que la même eau qui a exposé la culpabilité d'adultère secrète ait prouvé l'innocence de l'épouse fidèle qui a été faussement accusée. En d'autres termes, ce qui cause la terreur et le déshonneur des méchants n'a aucune terreur pour les justes. Si nous n'avons fait aucun mal et que nous sommes innocents devant Dieu, rien ne peut nous nuire (Daniel 6:22; Psaume18:19-24). Cette procédure révèle le souci de Dieu sur la sainteté du mariage et la nécessité d'endiguer les sentiments négatifs tels comme la jalousie, la suspicion, la mauvaise accusation et autres. À cette fin, les croyants doivent éviter l'adultère et la fornication comme un fléau, non seulement parce qu'ils détruisent l'union conjugale, mais aussi qu'ils violent directement la loi de Dieu. En outre, les maris et les femmes doivent conduire eux-mêmes de manière à éviter tout soupçon par leurs conjoints. Il ne devrait pas y avoir de relations secrètes ou une proximité excessive avec le sexe opposé. Mais alors, les croyants devraient également s'abstenir de nourrir des soupçons infondés les uns envers les autres. Nos relations doivent être basées sur la confiance mutuelle ; et en cas de violation de cette confiance, l'affaire devrait être révélée au grand jour, étudiée et traitée. La méfiance et le manque de confiance mutuelle détruisent les bonnes relations. Il y a diverses leçons à tirer du test d'infidélité conjugale dans notre texte.

Tout d'abord, il n'y a rien de caché qui ne sera pas dévoilé. Chaque péché secret que les hommes commettent est ouvert et connu de Dieu. Par conséquent, que ceux qui dissimulent leurs mauvaises actions s'avisent et se repentent avant que leurs péchés les fussent découvrir. Deuxièmement, il est plus honorable pour un coupable d'avouer son tort plutôt que de faire l'objet d'enquête et de honte. Un adultère secret qui clame son innocence et se soumet imprudemment à ces rituels effrayants, pour être démasquée par la suite, deviendra certainement un symbole parmi les gens. Achan a fait face à une telle tragédie et est devenu un symbole en Israël (Josué 7:16-26).

Troisièmement, Dieu est juste et ne sera jamais complice de partialité de genre. Bien qu'il n'y ait pas eu un tel test d'infidélité conjugale destinée aux hommes dans l'Ancien Testament, Dieu les a exposés et les a jugés sévèrement pour avoir commis adultère. En fait, le critère du test d'infidélité conjugale n'agit sur la femme que si l'accusateur lui-même était libre du même péché (Osée 4:14). Ainsi, c'était une question « de qui vient à l'équité doit venir avec des mains innocentes ». Pendant le ministère terrestre de Jésus, les pharisiens lui amenèrent une femme prise en flagrant délit d'adultère. Ils voulaient qu'il valide son exécution. Mais Jésus leur dit : « ...Celui de vous qui est sans péché jette le premier la pierre contre elle » (Jean 8:7). Par-là, Christ n'a pas toléré le péché, mais a encouragé tout le monde à reconnaître son état de pécheur à se repentir et à. faire l'expérience d'un salut authentique.

Quatrièmement, un jour de rétribution arrive lorsque Dieu, par Jésus-Christ, jugera les actions secrètes des hommes selon l'Évangile (Romains 2:16).

Cinquièmement, Dieu récompensera sûrement les justes. Les croyants qui sont aujourd'hui accusés à tort et punis injustement seront un jour disculpés et pleinement récompensés.

 

QUESTIONS DE REVISION :

1.Comment les croyants peuvent-ils toujours profiter de la présence permanente de Dieu ?

2. Que pouvons-nous apprendre de la directive de Dieu d'éliminer les souillures du camp d'Israël ?

2.Dans quelle mesure la doctrine de la sécurité inconditionnelle des croyants est-elle vraie compte tenu du commandement de Dieu d'expulser du camp ceux qui ont été souillés ?

3.Qu'est-ce que la restitution ? Prouvez à partir des Ecritures que la pratique de la restitution est intemporelle.

4.Quels sont les dangers de l'infidélité conjugale ?

5.Quelles devraient être la position et la réaction du croyant face à l'infidélité conjugale ?

6.Soulignez les leçons clés du test de l'infidélité conjugale dans notre texte.

 

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