Le Pardon, La Foi Et La Gratitude Enjoints, Sondez d’Adultes

Versets À Mémoriser : "Et s'il a péché contre toi sept fois dans un jour et que sept fois il revienne à toi, disant: Je me repens, tu lui pardonneras. Les apôtres dirent au Seigneur: Augmente-nous la foi" (Luc 17:4,5).

 

TEXTE: Luc 17:1-19

Christ enseigne, dans le texte, des attitudes pieuses croissante avec Dieu et les autres. Il commence par souligner l'impossibilité d'avoir un monde sans offenses. Les offenses proviennent aussi bien des incroyants que des croyants. 

Outre ceux qui rejettent ou méprisent l'Évangile et traitent les croyants avec dédain, s'attirant ainsi le "malheur" de Christ (Luc 17:1,2), les offenses peuvent venir des membres de la communauté chrétienne et résulter d'erreurs humaines involontaires d'oubli, d'un manque de perfection dans la connaissance ou d'un jugement erroné. 

Cela est d'autant plus vrai que l'Église visible est composée de blé et d'ivraie, de saints et de pécheurs, de croyants adultes et les nouveaux convertis, les croyants spirituels et les croyants charnels.

Mais le Seigneur n’avertit qu’aucun croyant ne doit être le cerveau de tels conflits. L'obéissance à ce précepte et aux autres préceptes de Christ exige la foi et la grâce, que les apôtres ont rapidement demandées. La foi est la marque d'une vie chrétienne qui plait à Dieu (Hébreux 6). 

Les croyants devraient toujours répondre aux ordres de Dieu en priant pour obtenir une grâce plus grande et suffisante afin d'obéir de tout cœur à Sa parole. Ils devraient toujours Lui manifester une gratitude sincère pour sa bienveillance divine. Cette étude se concentre sur les vertus du pardon, de la foi et de la gratitude attendues des croyants bibliques.

 

1.LA DESCRIPTION DU RÈGLEMENT DES OFFENSES ET LE PARDON PARMI LES FRÈRES (Luc 17:1-4; Matthieu 18:7,15-22; 5:29,30; 6:14,15; Marc 11:25,26; Éphésiens 4:32; Galates 6:1-3; 1 Corinthiens 10:32,33; Luc 23:34; Actes 7:59,60; Genèse 45:1-5; 1 Samuel 24:8-20)

 

Il est possible que l'action ou l'inaction d'un croyant blesse ou porte atteinte à la réputation ou aux biens d'un autre croyant. Lorsque cela se produit, le Seigneur recommande à l'offensé de "prendre garde" ou de veiller à ne pas dire, penser, planifier ou faire quelque chose d'imprudent qui le rendrait coupable de la même offense. 

Si le Seigneur interdit le recours aux tribunaux du pays, Il n'approuve pas non plus la dissimulation des sentiments et l'entretien de la haine dans le cœur. Le croyant offensé est tenu de dire sa faute à l'offenseur pour que la communion continue.

Lorsqu'un croyant refuse de reconnaitre ses fautes, "...prends avec toi une ou deux personnes..."(Matthieu 18:16). Ils devraient y avoir des arbitres spirituellement murs, dépassionnés et impartiaux qui pourraient utiliser les passages pertinents de l'Écriture pour résoudre le problème en montrant fidèlement et avec amour les domaines où il y a eu des erreurs, en soulignant les dispositions de Christ pour le pénitent, en mettant l'accent sur la nécessité de la restitution et sur les injonctions bibliques à pardonner, ainsi qu'en encourageant chacun d'entre eux à vivre selon la Parole. 

Pour y parvenir, tout doit être fait dans la prière et la dépendance absolue de la grâce de Dieu et de la direction de l'Esprit.

Si le croyant offenseur refuse toujours d'accepter sa faute, l'Écriture ordonne de "... dis-le à l'Église; et s'il refuse aussi d'écouter l'Église, qu'il soit pour toi comme un païen et un publicain" (Matthieu 18:17). Selon la gravité de l'infraction, la sanction de l'Église peut aller de la discipline à l'expulsion, l'excommunication pure et simple, et ceci est approuvé par le Seigneur (Matthieu 18:18). 

Notez que les publicains ont le privilège d'être sauvés; ainsi, le Seigneur attend de ces personnes qu'elles se repentent, qu'elles fassent des restitutions adéquates aux frères offensés et à l'Église qu'elles ont éconduite.

"Si ton frère a péché, reprends-le; et, s'il se repent, pardonne-lui. Et s'il a péché contre toi sept fois dans un jour et que sept fois il revienne à toi, disant: Je me repens, tu lui pardonneras" (Luc 17:3,4).

De nombreuses personnes qui ne semblent pas comprendre l'importance du commandement du Seigneur ici sont enclines à tenir un registre des offenses, soit dans leur journal, soit dans leur esprit, dans l'espoir de justifier leur vengeance après le septième compte. 

La leçon évidente à tirer ici est que nous devons continuer à pardonner à nos frères tant qu'ils continuent à se repentir. Le Seigneur nous a beaucoup pardonné et II attend de nous aussi que nous pardonnions aux autres. 

Chaque croyant devrait donc avoir soif, prier et obtenir l'expérience de la sanctification par la foi afin d'avoir un cœur pur, libre de toute racine de péché, éviter de causer des offenses inutiles, aimer librement et pardonner facilement.

Dans les Écritures, Jésus a pardonné à ceux qui l'ont crucifié ; Étienne a pardonné à ceux qui l'ont lapidé à mort ; Joseph a pardonné à ses frères qui l'ont vendu comme esclave et David a pardonné à Saül et lui a épargné la vie (Luc 23:34 ; Actes 7:59,60 ; Genèse 50:19-21 ; 45:1-5 ; 1 Samuel 26:9 ; 24:8-20). 

Le refus de pardonner aux autres entraîne des prières sans réponse, un service inacceptable, le déni de la miséricorde et du pardon divins, des reproches au Seigneur et à l’Église, du chagrin au Saint-Esprit et l’éternité en enfer (Matthieu 5:23-26; 18:28-35; 1 Pierre 3:7; Proverbes 21:27; Jacques 2:13; Matthieu 6:14,15; 1 Timothée 6:1; Tite 2:5; Éphésiens 4:29-32; Marc 9:47). 

Les bienfaits et les bénédictions du pardon scripturaire comprennent la réponse aux prières, un service acceptable, la garantie de la miséricorde et du pardon divins, l'édification de l'Église et la glorification du Seigneur, la direction du Saint-Esprit et l'éternité au ciel avec Dieu (Psaume 51:17; Romains 12:1,2; Matthieu 6:14,15; Romains 8:14,16; Matthieu 5:8).

 

2. LA DEMANDE DÉFINIE SUR L’AUGMENTATION DE LA FOI. Luc 17:5-10; 1:37; Hébreux 11:1-6,20-25; Romains 10:17; 4:16-22; Matthieu 17:20; 21:21; 1 Jean 5:3; Colossiens 3:22-25; Éphésiens 6:5-9; Tite 2:9,10; 1 Timothée 6:1,2; 1 Pierre 2:18; Matthieu 24:45-51; 25:14-30.

 

Conscients des dangers inhérents à un esprit impitoyable et de la futilité d'essayer de faire face par des moyens charnels, les disciples ont supplié : « Seigneur, augmente notre foi » (Luc 17:5). Nos insuffisances devraient nous pousser à prier avec ferveur pour que nos besoins soient satisfaits. La réponse du Seigneur est également instructive : « Si vous aviez de la foi comme un grain de moutarde, vous diriez à ce sycomore : Déracine-toi et plante-toi dans la mer, et il vous obéirait » (Luc 17:6).

Naitre de nouveau présuppose la possession d'une foi salvatrice. Cette foi vient de l'écoute de la parole de Dieu. Pour que les croyants voient leur foi grandir, ils doivent se nourrir de la parole de Dieu et désirer une foi croissante. 

Le Seigneur avait déjà recommandé le jeune et la prière comme moyens de faire grandir la foi (Marc 9:28,29). En outre, les croyants doivent constamment exercer leur foi en témoignant quotidiennement pour Christ dans les bureaux, les marchés, les hôpitaux, les prisons ou les champs de mission. 

La foi semblable à celle de Christ, avec la sainteté, l'obéissance, la prière, l'humilité, la fidélité, le pardon, l'amour, l'unité et la vérité, attire la visite surnaturelle, la provision, l'exploit, la délivrance, la protection et la victoire, tandis que l'incrédulité entrave la croissance spirituelle, les prières, les miracles, et conduit à la rétrogradation.

Prévoyant leur succès dans le ministère par leur désir et leur demande de foi pour obéir à Son enseignement, le Seigneur leur a aussi enseigné l'attitude attendue des serviteurs.

 Après qu'un serviteur a accompli une mission, il doit rester sobre, calme, obéissant et prêt à accomplir toute autre mission ou tâche sans se plaindre. Le droit de le féliciter ou non appartient au maître. Le Seigneur demande : "Doit-il de la reconnaissance à ce serviteur parce qu'il a fait ce qui lui était ordonné". Le maitre n'a pas à remercier le serviteur d'avoir fait son travail légitime. 

Le Seigneur a poursuivi en disant : quand vous avez fait tout ce qui vous a été ordonné, dites: Nous sommes des serviteurs inutiles, nous avons fait ce que nous devions faire". Cela nous fait comprendre que nous sommes des serviteurs avec des missions légitimes à exécuter dans la maison de Dieu. 

insi, les services que nous rendons dans Sa vigne ne sont que la réciprocité de Son amour, de Ses soins et de Ses nombreuses bénédictions. Nous ne devrions donc pas chercher à être félicités par Christ ou par Ses ministres lorsque nous travaillons inlassablement et fidèlement dans Sa vigne (Luc 17:7-10; 1 Corinthiens 9:16,17).

 

3. L'ATTENTE DIVINE DE GRATITUDE DE LA PART DES BÉNÉFICIAIRES DE SA BIENVEILLANCE NON MÉRITÉE (Luc 17:11-19; 5:12-14; Matthieu 8:2-4 20:34; Marc 1:40-44; Jean 9:35-38; Luc 17:7-19; Psaume 103:1-5; 1-26; Romains 12:1,2; 1 Chroniques 16:8; Deutéronome 8:10)

 

Alors que Jésus se dirigeait vers Jérusalem, dix lépreux Le rencontrèrent dans un village situé entre la Samarie et la Galilée. Ils se tinrent à distance de Lui et crièrent pour demander de l'aide et de la miséricorde. Au lieu de prononcer la guérison, Jésus leur dit d'aller se montrer aux sacrificateurs. Et comme ils obéissaient, ils furent purifiés.

La lèpre était une maladie contagieuse pour laquelle il n'existait pas de traitement médical connu dans l'Antiquité. Par conséquent, les lépreux étaient toujours mis à l'écart de la communauté et devaient vivre dans une colonie. Si, pour une raison quelconque, ils devaient s'approcher d'autres personnes, ils devaient annoncer leur arrivée afin que les gens puissent prendre les précautions nécessaires. 

La loi de l'Ancien Testament prévoyait également que si un lépreux pensait être purifié de sa maladie, il devait se montrer au sacrificateur qui le certifiait guéri, offrait quelques sacrifices et approuvait sa réintégration dans la communauté (Lévitique 14:1-32). Les lépreux étaient des parias et ils étaient souvent méprisés dans la société. Mais Jésus a eu pitié d'eux. 

De la même manière, Il accueille les hommes pécheurs et accepte ceux qui sont indésirables et mis au banc de leur famille. Comme la lèpre, le péché est une maladie contagieuse qui sépare spirituellement les pécheurs de Dieu et de Son peuple (Esaïe 59:1,2), diminue leur sensibilité, les déforme et les rend invalides.

Il est intéressant de noter que les lépreux du texte ont surmonté l'isolement, la stigmatisation et le désespoir associés à leur état, et qu'ils ont élevé leur voix, même de loin, pour attirer l'attention de Jésus. Nous devons lutter avec ardeur contre tout ce qui peut entraver la foi dans notre marche avec Christ. 

C'est contre vents et marées et contre les vicissitudes de la vie que les saints d'autrefois "ont obtenu une bonne réputation". Nous pouvons également partager des témoignages d'intervention divine par la foi, indépendamment de notre situation géographique, de la nature de notre problème ou de l'attitude des hommes à notre égard. 

La puissance de Dieu peut nous atteindre et nous sortir de nos difficultés. Tout ce dont nous avons besoin, c'est de la foi en Dieu et de l'obéissance aux instructions divines telles qu'elles sont révélées dans la Bible. Il se peut que notre foi soit mise à l'épreuve avant que nous ne recevions de Dieu le bienfait que nous désirons. 

Parfois, il s'agit d'un test d'obéissance, comme pour les dix lépreux et Naaman dans l'Ancien Testament (2 Rois 5:10-14); d'un test de patience et de persévérance (Matthieu 15:22,23) ou d'un test d'humilité (Matthieu 15:26-28). 

Avec Dieu, rien n'est impossible. Observez que tous les lépreux n'étaient pas juifs, mais que Jésus les a tous guéris pour montrer qu'il n'y a pas de différence raciale, tribale ou ethnique avec Lui (Éphésiens 2:14-18).

Il est important d'apprendre non seulement à rechercher la faveur divine, mais aussi à Lui témoigner de la gratitude. Lorsque les lépreux ont découvert qu'ils avaient été guéris, un seul d'entre eux est revenu pour exprimer sa gratitude au Christ. Les neuf autres se sont empressés d'aller se montrer aux sacrificateurs afin d'être réintégrés dans la communauté. 

L'erreur de nombreux chrétiens est d'oublier Christ après avoir reçu Ses bénédictions. Le Seigneur est déçu de voir qu'une grande majorité des bénéficiaires des miséricordes de Dieu sont des ingrats. Les croyants doivent se repentir de cette habitude pécheresse. Le Samaritain reconnaissant a appris que sa foi avait joué un rôle dans sa guérison, mais d'autres ont manqué cette leçon.

Le Seigneur attend des croyants qu'ils cultivent une attitude de gratitude et de louange envers Dieu. Cela devrait également se traduire par une dévotion sans réserve de nos vies, de nos cœurs et de notre service à son égard tous les jours de notre vie (2 Corinthiens 8:5; Luc 1:74,75). 

Nous devrions continuellement Le louer pour Son salut et Sa sanctification (Ézéchiel 36:25-27; Malachie 3:6; Luc 23:34); Sa guérison et Sa santé (Psaume 102:17-20; Matthieu 8:8-12); Sa délivrance et Sa domination (Hébreux 2:14,15; Luc 1 :74,75); la provision et la promotion (Psaume 103:1-5); la protection et la préservation (Esaïe 54:15-17; 2 Timothée 1:12); la faveur et la fécondité (Exode 23:26; Deutéronome 7:14; Colossiens 1:10); et le baptême de l'Esprit et le succès dans la conquête des âmes (Actes 1:8).

L'obéissance aux préceptes du Christ attire des bénédictions dans la vie et dans l'éternité. Alors que les pécheurs doivent se repentir et être transformés, les croyants doivent prier pour être sanctifiés et recevoir plus de grâce afin de manifester le pardon scripturaire, la foi et une attitude reconnaissante.

 

Questions à examiner :

1. Que nous apprend l'enseignement de Christ sur les offenses, les offenseurs et le pardon ?

2. Donnez quelques exemples dans la Bible où les gens ont fait preuve d'un pardon scripturaire.

3. Énumérez les dangers du manque de pardon et les bénédictions du pardon scripturaire.

4. À quelle fréquence devons-nous pardonner ?

5. Décrire les caractéristiques de l'obéissance scripturaire et les avantages d'une vie de foi.

6. Comment comparer l'effet de la lèpre sur la victime à l'effet du péché sur le pécheur ?

7. Mentionnez quelques domaines dans lesquels vous avez reçu des bénédictions de Dieu et la meilleure façon de Lui témoigner votre gratitude.