Les Murmures Dans Le Camp- Leçon 95, Sondez des Adultes


VERSET À MÉMORISER : « Moïse entendit le peuple qui pleurait, chacun dans sa famille et à l'entrée de sa tente. La colère de l'Éternel s'enflamma fortement » (Nombres 11:10).

TEXTE : Nombres 11:1-35; 12:1-16

En accomplissement de Sa promesse à Abraham, Dieu a délivré les enfants d'Israël de la servitude de l'Égypte par des signes surnaturels et une grande délivrance. Il les conduisit à travers le désert et fournit généreusement la manne (la nourriture des anges) pour les nourrir et les accompagner dans leur voyage vers la Terre Promise. Malgré l'amour, la sollicitude et la bienveillance de Dieu, ils murmuraient et se plaignaient régulièrement contre Lui et contre Moïse. La démonstration de la puissance miraculeuse de Dieu aurait dû susciter la foi et la confiance en eux ; mais, au lieu de cela, ils continuaient à douter de Lui et ne croyaient toujours pas en Lui, alors qu'Il leur avait promis la subsistance et la sécurité.

L'incapacité des Israélites à faire entièrement confiance à Dieu a conduit à leur perte. Bien qu'ils aient quitté l'Égypte, ils emportèrent avec eux les pratiques pécheresses de l'Égypte. Ils ont endurci leurs cœurs dans l'incrédulité et encouraient ainsi le mécontentement de Dieu, qui les a châtiés dans Sa colère dans le désert. La Bible avertit les croyants : « ... Aujourd'hui, si vous entendez sa voix, n'endurcissez pas vos cœurs, comme lors de la révolte, Le jour de la tentation dans le désert » (Hébreux 3:7,8).

1.LE RÉSULTAT DÉVASTATEUR DES MURMURES QUI PROVOQUENT DIEU.

Nombres 11:1-10,33-35; Exode 16:2,11-13; Psaume 78 :17-22,30-33; 1 Corinthiens 10:10; 1 Jean 2:15-17.

« Le peuple murmura et cela déplut aux oreilles de l'Éternel. Lorsque l'Éternel l'entendit, sa colère s'enflamma; le feu de l'Éternel s'alluma parmi eux, et dévora l'extrémité du camp » (Nombres 11 :1). Le chapitre s'ouvre sur une note négative dépeignant le désagréable et indigne comportement des enfants d'Israël. Ils étaient tellement habitués à murmurer que c'était devenu leur seconde nature. Murmurer est un péché et cela n'est pas toléré par Dieu au milieu de Son peuple. C'est un signe d'ingratitude et un affichage de la vie charnelle. C'est une attitude négative qui encourt toujours l'indignation de Dieu. Les croyants sont donc avertis à être prudents et à éviter toutes les formes de péché et de conduite charnelle, « car Dieu amènera toute œuvre en jugement, au sujet de tout ce qui est caché, soit bien, soit mal » (Ecclésiaste 12:16). Dieu a répondu à leurs murmures avec un jugement sévère ; Il a envoyé Son feu pour dévorer certaines personnes. La colonne de feu était destinée à leur assurer protection, chaleur et orientation ; mais quand ils ont péché, Dieu a dévié le même feu de son objectif et l'a utilisé pour les détruire. La proximité avec Dieu n'est pas une licence pour pécher contre Lui, car Il ne fait acception de personnes. Réalisant le grave danger de leur acte pécheur, ils ont crié à Moïse qui a répondu en priant Dieu pour la miséricorde ; et le feu s'est éteint.

« Le ramassis de gens qui se trouvaient au milieu d'Israël fut saisi de convoitise; et même les enfants d'Israël recommencèrent pleurer et dirent: Qui nous donnera de la viande à manger ?» (Nombres 11 :4). Les enfants d'Israël avaient à peine échappé à la colère de Dieu que le ramassis de gens parmi eux les poussa de nouveau au péché. Le ramassis de gens était une expression utilisée pour décrire les non-Israélites qui ont rejoint le peuple d'Israël à la sortie d'Égypte (Exode 12:38), après avoir vu les œuvres puissantes de Dieu parmi eux. Cela confirme ce que dit l'Ecriture intemporelle, à savoir que « les mauvaises compagnies corrompent les bonnes mœurs (1 Corinthiens 15:33).

Le ramassis de gens s'est mélangé aux Israélites et a commencé à les influencer négativement pour qu'ils se rebellent contre Dieu. Très vite, ils firent oublier au peuple la bonté de Dieu, Sa miséricorde, Sa fidélité ainsi que Son grand plan. Ils ont amené les enfants de Dieu à désirer les mets de l'Égypte et à mépriser la manne que Dieu a gracieusement pourvue pour eux. Ils dirent : « Nous nous souvenons des poissons que nous mangions en Égypte, et qui ne nous coûtaient rien, des concombres, des melons, des poireaux, des oignons et des aulx. Maintenant, notre âme est desséchée : plus rien ! Nos yeux ne voient que de la manne » (Nombres 11 :5,6). C'est triste qu'ils aient préféré les herbes d'Égypte à la terre où coulent le lait et le miel. Alors qu'ils n'étaient que de simples esclaves en Égypte, Dieu a décidé de faire d'eux des maîtres et des propriétaires de domaines, en leur donnant leur propre terre; mais leur aveuglement de cœur les empêchait de voir de loin. Leur désire pour les viandes et les légumes céda bientôt place à d'abondants pleurs. Le fait que toutes les familles des enfants d'Israël aient pu être emportées par la convoitise montre leur niveau de vie selon la chair. « Moïse entendit le peuple qui pleurait, chacun dans sa famille et à l'entrée de sa tente. La colère de l'Éternel s'enflamma fortement » (Nombres 11:10).

Ils sont finalement tomber sous la colère de Dieu. L'événement au sujet du ramassis de gens véhicule quelques leçons utiles pour les enfants de Dieu.

Un, les croyants doivent faire attention au genre de personnes dont ils font la compagnie, et s'assurer qu'ils s'associent avec des personnes de la même foi précieuse. Nous devons être sages pour choisir la compagnie des gens avec lesquels nous nous identifions, non pas parce que nous sommes de la même église, d'une même tribu, d'une même profession ou du même quartier, mais en fonction de leur caractère et de leur vie de justice.

Deux, nous devons toujours et en tout temps nous souvenir des miséricordes de Dieu, de Sa bonté, de Sa fidélité ainsi que de Ses grands projets pour nous.

Trois, chaque chrétien doit chercher à avoir l'expérience de la sanctification à la fois dans le précepte et dans la pratique.

Quatre, chaque enfant de Dieu doit mettre son affection dans les choses d'en haut et non dans celles de la terre (Colossiens 3:1).

Cinq, nous devons demander quotidiennement une suffisance de grâce pour pouvoir endurer l'affliction et attendre patiemment que Dieu réponde à nos besoins.

Six, les enfants de Dieu doivent être satisfaits de ce qu'ils ont, en faisant confiance à Dieu pour étendre leur côte et répondre à leurs besoins.

Sept, nous devons chercher et passer par les moyens scripturaires pour répondre à nos besoins. Enfin, les membres de l'église doivent faire un effort diligent pour ne pas déplaire à Dieu et aux dirigeants que le Seigneur a désignés.

Le fait d'avoir à l'esprit que nous pouvons décider de nos actions, mais pas de leurs conséquences, doit guider nos décisions de tous les jours, même dans nos besoins. légitimes. Dieu a finalement fourni de la viande aux Israélites; mais, « comme la chair était encore entre leurs dents sans être mâchée, la colère de l'Éternel s'enflamma contre le peuple, et l'Éternel frappa le peuple d'une très grande plaie » (Nombres 11 :33). La fureur du jugement de Dieu frappa donc par deux fois le peuple avec pour résultat une destruction dévastatrice. L'apôtre Paul avertit : « Ne murmurez point, comme murmurèrent quelques-uns d'eux, qui périrent par l'exterminateur » (1 Corinthiens 10:10).

2.LA RÉPONSE APPROPRIÉE AU MINISTÈRE ORDONNÉ PAR DIEU

Nombres 11:11-32; Exode 16 :12, 13; Psaume 78 :26- 29; 1 Timothée 3:1-10; Tite 1:6-9; Exode 18 :19-26; Matthieu 7:7-11; Philippiens 4:19.

Accablé par la réaction désagréable du peuple, Moïse recourut à la prière. Il est vrai que la tâche de diriger le peuple de Dieu et répondre aux divers besoins de chacun peuvent être difficiles; mais, diriger un groupe de gens mécontents, charnels et rétrogrades peut se révéler décourageant et très frustrant. En réponse à la prière de Moïse, Dieu a fourni de la viande pour le peuple (Nombres 11 :31). Il est Jéhovah Jireh, l'Éternel notre pourvoyeur. Les croyants doivent Lui confier leurs besoins, en ayant foi et confiance en Ses promesses et en Sa puissance infaillibles. En recourant à Dieu dans la prière, Moïse a révélé la limitation de l'homme dans l'accomplissement des tâches divines, ainsi que le besoin de renouvellement constant de la force divine. Cela doit servir comme un défi et un encouragement aux serviteurs de Dieu à toujours amener leurs défis ministériels à Dieu, qui les a appelés et qui est toujours fidèle pour venir à leur aide.

La réponse de Dieu a été rapide et l'impact immédiat. Il a décidé de susciter des collaborateurs à Moïse, qui devait sélectionner soixante-dix anciens parmi le peuple et les présenter à Lui pour l'onction. Cela nous enseigne des leçons importantes:

Un, aucun leader, aussi doué soit- il, ne peut exceller dans le ministère seul.

Deux, les dirigeants et les ouvriers doivent être sélectionnés avec attention et prière. Ils doivent être connus, testés et s'avérer spirituels. Les novices ne sont pas qualifiés pour être nommer à des postes de direction, peu importe le besoin. Dans l'Église primitive, la nomination d'un remplaçant à Judas Iscariot était basée sur l'ancienneté parmi ceux qui nous ont accompagnés tout le temps que le Seigneur Jésus a vécu avec nous, depuis le baptême de Jean jusqu'au jour où il a été enlevé du milieu de nous » (Actes 1:21). C'est ainsi que l'apôtre Paul, écrivant sur les qualités d'un leader, indique que « qu'on les éprouve qu'on les éprouve d'abord, et qu'ils exercent ensuite leur ministère, s'ils sont sans reproche » (1 Timothée 3 :10).

Trois, Moïse devait les conduire au tabernacle. Cela implique que ceux qui sont choisis pour diriger le peuple de Dieu doivent être séparés et consacrés à Dieu. Quatre, Dieu devait parler avec Moïse en leur présence, indiquant ainsi la place que doit occuper Sa parole dans le leadership et le service. De plus, Moïse est resté le leader-clé qui recevait de Dieu et communiquait le même message au reste des dirigeants. C'était pour donner de la validité au leadership de Moïse; ainsi, ils devaient l'assister et non le remplacer. L'autorité dans le leadership est dérivée. Alors que celle de Moïse dérivait de Dieu, les soixante- dix anciens devaient tirer la leur de Moïse. Quiconque, comme Koré, Absalom, Adonija, viole ce principe, encourt le jugement de Dieu.

Cinq, l'autorité et l'efficacité du leadership dans l'église dépendent de la puissance de l'Esprit. Qu'ils dussent être touchés par l'Esprit de Dieu avant de commencer leur affectation montre que le leadership sans le revêtement de l'Esprit se traduira par la futilité et un labeur sans fin. Dieu a promis la puissance de l'Esprit à Ses serviteurs. Il baptise encore du Saint-Esprit et avec feu (Actes 1:8; Luc 24:49).

3. LA RECONNAISSANCE DIVINE DES MINISTRES APPROUVÉS DE DIEU

Nombres 12:1-16; 16:1-5,12,15-18,20,21,28-35; 2 Samuel 15 :1,4,10-12 ;18:1,9,15; Genèse 49 :5-7; Actes 1:21,22; Philippiens 2:14-16.

À peine Dieu a-t-il réprimé la rébellion, qu'un autre problème éclate. Cette fois, tout est orchestré par Marie, la dirigeante des femmes et Aaron, l'adjoint de Moïse. La première, en compagnie d'Aaron, a contesté la légitimité du leadership de Moïse. Que les enfants d'Israël murmurent contre Moïse, c'était déjà assez déplaisant ; mais, voir le duo, Marie et Aaron, se lancer dans cette mission maléfique, c'était choquant et inattendu. Marie s'est égarée, en assimilant son autorité à celle de Moïse. Aaron, qui avait échappé de justesse au jugement féroce de Dieu pour avoir conduit le peuple dans l'idolâtrie, a de nouveau apporté son soutien à cette révolte au lieu de réprimander Marie. Par cela, il a manifesté de la faiblesse et à une fois encore compromis. L'Ecriture enjoint au croyant : « ...ne participe pas aux péchés d'autrui » (1 Timothée 5 :22). Quant à Moïse, il a de nouveau montré le caractère d'un grand leader. Il n'a pas tenté de se défendre ; il a plutôt laissé Dieu le faire à sa place (Nombres 12:4-8).

Dieu se soucie de Ses serviteurs. Il a entendu et a agi Lui-même à l'égard de la rébellion. La conséquence de l'action de Marie a été rapide et inimaginable : elle est devenue lépreuse, blanche comme la neige. Les croyants sont ainsi avertis à se méfier de la façon dont ils traitent les serviteurs de Dieu. Ils doivent, à leur égard, éviter la familiarité, qui engendre le mépris. Ils, doivent les respecter et leur obéir. Les dirigeants, de leur côté, doivent s'attendre à Dieu pour les défendre, car la vengeance appartient au Seigneur et Il défendra les siens. Son jugement viendra sur ceux qui « méprisent l'autorité et injurient les gloires » (Jude 8). Toutefois, les dirigeants doivent montrer les vertús de la douceur, la piété et le pardon comme l'a démontré Moïse. Les rebelles dans l'église doivent se repentir et faire la restitution nécessaire pour obtenir le pardon de Dieu et la restauration.

Bien que Moïse ait intercédé pour Marie, Dieu a décidé qu'elle devait purger sa peine, afin d'enseigner à elle- même et aux autres que personne ne méprise un serviteur choisi par Dieu et s'en tire à bon compte. Ceux qui sont sous la discipline dans l'église doivent humblement supporter la punition telle qu'elle a été décidée, et ce, pour leur bien. Les dirigeants ne doivent pas être pressés de restaurer ceux qui se sont égarés, mais doivent leur permettre d'être entièrement purgés et purifiés avant la restauration.

Le danger de murmurer, que ce soit contre Dieu ou Ses serviteurs, est grave. Le murmure attire le mécontentement divin, qui engendre des conséquences désagréables. Les enfants d'Israël ont subi des pertes inutiles et incalculables, à cause de ce vice. Les croyants d'aujourd'hui sont enjoints en ces termes : « Faites toutes choses sans murmures ni hésitations, afin que vous soyez irréprochables et purs, des enfants de Dieu irrépréhensibles au milieu d'une génération perverse et corrompue, parmi laquelle vous brillez comme des flambeaux dans le monde » (Philippiens 2 :14,15). Ils doivent se soumettre au leadership ordonné par Dieu et marcher par la foi pour profiter de la communion, de la faveur et des bénédictions ininterrompues de Dieu, et atteindre finalement la Terre Promise.

QUESTIONS DE RÉVISION :

1. Quel est le danger de murmurer contre Dieu et Ses ministres ?

2. Que signifie l'expression « ramassis de gens » dans le passage et comment affecte-t-elle l'église aujourd'hui ? 3. Mentionnez quelques leçons utiles de l'événement au sujet du ramassis de gens.

4. Comment les croyants doivent-ils s'y prendre pour que leurs besoins soient satisfaits ?

5. Qu'apprenons-nous de la sélection des soixante-dix anciens que Dieu a suscités pour aider Moïse à diriger le peuple ?

6. Quelle est la place du baptême du Saint-Esprit dans le leadership chrétien ?

7. Quelle doit être l'attitude des croyants envers les ministres de Dieu ?

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