La Loi Du Nazirite Leçon 92, Sondez des Adultes

 

VERSET À MÉMORISER : « Parle aux enfants d'Israël et tu leur diras : lorsqu'un homme ou une femme se séparera des autres en faisant vœu de Naziréat, pour se consacrer à l’Eternel ; pendant tout le temps de son Naziréat il sera consacré à l'Éternel (Nombres 6:2,8).

TEXTE : Nombres 6:1-27

L'institution de la loi régissant le vœu de Naziréat dans l'Ancien Testament était le symbole d'une vie dévouée et consacrée à Dieu. La vie séparée d'un naziréen est essentiellement une illustration de ce qu'est en réalité une vie chrétienne consacrée. Le vœu de Naziréat était fait volontairement par un individu qui se sépare pour ne vivre que pour Dieu et consacrer sa vie exclusivement à Son service.

Le mot Naziréat est dérivé du mot hébreu nazar, traduit par « séparation », qui signifie quelque chose de mis à part ou entièrement dédiée à un but sacré. Cependant, il ne faut pas le confondre avec l'expression Nazaréen, qui était un terme utilisé pour décrire le Seigneur Jésus parce qu'Il habitait dans la ville de Nazareth (Matthieu 2:23), et était aussi un terme péjoratif utilisé pour décrire les chrétiens dans l'Église primitive (Actes 24:5). Le vœu de Naziréat symbolise une vie totalement dédiée, soumise, loyale et obéissante à l'Éternel et à sa parole ; une vie séparée du monde, de toutes ses vanités, de ses propensions pécheresses et consacrée exclusivement à la recherche en tout temps et en toutes choses de la gloire et l'honneur de Dieu. En vérité, tout vrai croyant en Christ est un Naziréen spirituel, appelé à se séparer du péché et du monde pour mener une vie de sainteté et se consacrer au service de Dieu.

1. LA SÉPARATION PERSONNELLE ET LA CONSECRATION D'UN NAZIRÉEN Nombres 6:1-8; Romains 12:1,2; 2 Corinthiens 6:14-18; Luc 1:74,75; Actes 21:23-27; Juges 13:3-5,7; 16:17; Genèse 28:20; Amos 2:11,12; 1 Pierre 1:15,16.

La séparation du Naziréen était personnelle, volontaire et entièrement consacrée au service de Dieu. D'après le texte, le vœu des Nazirites implique quatre restrictions ou interdictions distinctes qui les distinguent de l'Israélite ordinaire.

Premièrement, ils n'étaient pas autorisés à boire du vin ou des boissons enivrantes (Nombres 6:3).

Deuxièmement, ils n'étaient pas autorisés à manger ou à boire quoi que ce soit transformé à partir du raisin, c'est-à-dire qu'ils ne pouvaient pas manger les raisins frais ou les raisins secs (l'écorce); ni les pépins du fruit ni la vigne (raisins), Troisièmement, ils ont laissé leurs cheveux non coupés tout au long de leur séparation (Nombres 6:5; Juges 13:5; 16:17).

Quatrièmement, ils n'étaient pas autorisés à s'approcher d'un cadavre ou à pleurer les morts, même si c'est un parent proche qui est décédé : père, mère, frères ou sœurs. Ces interdictions étaient très importantes car elles énonçaient un niveau élevé de sainteté et de consécration absolue que Dieu exige de ceux qui professent une véritable dévotion envers Lui. Le vin (fermenté) et la boisson enivrante représentaient des plaisirs charnels et pécheurs. Ils étaient interdits parce qu'ils intoxiquent et altèrent ou atténuent les sens ; Ils peuvent également constituer un grave danger pour une vraie dévotion et une marche sainte avec Dieu comme on le voit dans les cas de Noé et de Lot (Genèse 9:20,21; 19:31-38), et ils peuvent conduire un enfant de Dieu à devenir une proie facile pour Satan. Les avertissements contre le vin fermenté et les boissons enivrantes sont nombreux dans les Écritures (Proverbes 20:1; 23:29-35; 31:4-6; Ésaïe 5:11; Osée 4:11; Éphésiens 5:18).

« Pendant tout le temps de son Naziréat, le rasoir ne passera sur sa tête: jusqu'à l'accomplissement des jours, pour lesquels il s'est consacré à l'Éternel, Il sera saint, il laissera croitre librement ses cheveux » (Nombres 6:5). Parmi les Juifs, l'abondance de cheveux sur la tête était considérée comme une marque de puissance physique. La croissance naturelle des cheveux sur la tête d'un Nazirite représentait son dévouement de toutes ses forces et sa puissance au service de Dieu. Elle sert également de marque d'identification de son statut de Naziréen. De même, un croyant par son style de vie et son habillement doit porter une marque d'identification avec le Seigneur Jésus Christ (Galates 6:17). Cela montre que la vraie dévotion et la piété authentique ne doivent pas rester cachées, mais manifestées extérieurement. Un croyant doit garder sa conscience pure des œuvres mortes et ne doit pas toucher aux choses impures. « Partez, partez de vous, sortez de là, Sortez du milieu d’elle ; purifiez-vous, vous qui portez les vases de l'Éternel » (Ésaïe 52:11).

Le vœu de Naziréat pourrait être observé pour une courte durée, pas plus de 30 jours ou toute une durée de vie. Certains étaient Nazirites pour toute leur vie soit par choix divin comme Samson (Juges 13:5-7; 16:17) et Jean-Baptiste (Luc 1:15) ou par le vœu de leurs parents à leur sujet, comme Samuel (1 Samuel 1:11,24-28). La consécration du Nazirite caractérise l'abandon absolu à Christ ainsi que la séparation totale que Dieu attend des Chrétiens (Hébreux 7:26; 2 Corinthiens 6:17; James 1:27). Dieu a utilisé le style de vie des Nazirites pour illustrer le haut niveau de sainteté et d'engagement requis pour les croyants. Ils étaient des exemples vivants de consécration et de dévotion parmi les Israélites. Ils ont également illustré de façon pratique, le fait d'être mort au monde, l'abnégation et la détermination pour le service de Dieu.

2.LE SACRIFICE PRESCRIT POUR INTERROMPRE LE VOEU DE NAZIRÉEN (Nombres 6:9-21; Lévitique 21:10,11; Actes 18:18; 21:23-26; Ézéchiel 33:12, 13; 18:24)

« si quelqu'un meurt subitement près de lui, et que sa tête consacrée devienne ainsi souillée, il se rasera la tête le jour de sa purification et se la rasera le septième jour » (Nombres 6:9). Si un Naziréen est souillé accidentellement par les morts après avoir fait le vœu de séparation, le vœu est réputé avoir a été interrompu et il est donc obligé de passer par un rite de purification pendant huit jours. Le septième jour, il devra se raser la tête et au huitième jour, il devra rencontrer le sacrificateur dans la tente d'assignation pour accomplir le sacrifice prescrit et sanctifiera sa tête. Cela implique qu'il devait refaire sa consécration, en laissant pousser ses cheveux de nouveau et s'abstenir de toutes choses interdites. En outre, tous les jours qu'il avait précédemment consacrés au moment où il s'il était souillé seraient complètement perdus (Nombres 6:12). L'expérience d'un Naziréen lorsqu'il devient souillé souligne l'effet terrible de la souillure du péché dans la vie d'un croyant. Quand un croyant tombe dans le péché, toute sa consécration et son sacrifice passés deviennent inutiles ; à moins qu'il se repente et retourne au Seigneur, Dieu ne se souviendra ni ne récompensera ces jours qu'il avait consacrés auparavant.

De même, on ne se rappellera pas l'intégrité du juste s'il retourne dans le péché (Ézéchiel 3:20). Cela démystifie l'appréhension sur la sécurité éternelle faite par certains enseignants religieux qui croient à tort qu'une fois qu'un individu est sauvé, Il reste sauvé même lorsqu'il commet le péché après. Le péché fait que tout notre travail pour Dieu est désapprouvé et nous fait courir le risque de perdre notre récompense éternelle (Actes 1:16-20; 19:27-34; 1 Timothée 1:19,20; 2 Timothée 4:14, 15). Par conséquent, les croyants doivent veiller consciencieusement contre le péché et la souillure afin d'éviter les graves conséquences de la perte de la grâce de Dieu et la communion avec Lui. A la fin du vœu, le Naziréen qui a terminé avec succès sa période de dévouement est emmené au tabernacle pour faire des sacrifices avant d'être déchargé de son vœu. « .... le jour où il aura accompli le temps de son Naziréat, on le fera venir à l'entrée de la tente d'assignation» (Nombres 6:13). Il offrirait un agneau mâle d'un an sans défaut en holocauste, une brebis d'un an en offrande pour l'expiation de ses péchés, un bélier sans Tache pour le sacrifice d'actions de Grâce, une corbeille de pain sans levain, de gâteaux de fleurs de farine pétris à l'huile, et de galettes sans levain arrosées d'huile avec l'offrande et la libation ordinaire. Après les sacrifices du sacrificateur, le Nazirite rasait la tête et mettait ses cheveux dans le feu pour le sacrifice d'actions de Grâce. Par la suite, le sacrificateur plaçait ces offrandes dans les mains du Naziréen et les agitait devant l'Éternel. Alors le Naziréen pouvait, en signe de gratitude envers Dieu, offrir des offrandes volontaires en plus des exigences normales de son vœu de naziréat. Après cette cérémonie, le Naziréen était libéré de son Vœu et il devint libre pour vivre comme une personne ordinaire. Le Nazirite devait offrir les sacrifices prescrits à la fin de son vœu comme témoignage du fait que même s'il avait offert à Dieu ses meilleurs services et s'est consacré à Lui, il avait encore besoin de l'efficacité du sang expiatoire. La meilleure chose que nous puissions offrir à Dieu ne sera acceptable que par l'expiation du sang de Christ. Sans la foi en Son sang, toutes nos œuvres sont vaines. De la vie séparée des Naziréens, nous apprenons les choses suivantes :

un, comme les Naziréens étaient des exemples et modèles  de dévotion aux enfants d'Israël, les croyants doivent être des exemples pour le monde et les dirigeants de L'Église doivent être des modèles pour l’assemblée (1 Timothée 4:12; Tite 2:7; 1 Pierre 5:3).

Deux, comme le vœu de Naziréat était volontaire, de même, notre engagement et notre consécration à Dieu doivent être volontaires. Les croyants peuvent accomplir certains devoirs spécifiques dans l'église tels que chanter, évangéliser, intercéder, faire la sécurité ou apporter le soutien financier aux projets et programmes.

Trois, les Naziréens ont maintenu un très haut niveau de pureté personnelle. Ils se sont abstenus non seulement de pécher, mais aussi toutes choses semblables. Les croyants doivent être scrupuleusement saints et s'abstenir de toute source de souillure.

Quatre, en laissant ses cheveux pousser longs, le Naziréen est ouvert aux reproches. De même, les croyants doivent se consacrer à Dieu sans tenir compte des reproches des gens, et doivent toujours être prêts à renoncer à leur dignité ou à leur honneur, si nécessaire pour demeurer dans la voie de la consécration.

Cinq, leur vie représentait une séparation totale du monde et une maîtrise de leur joie ou peine. Ils diminuaient leur appétit et contrôlaient leur émotion pour le bien de leur engagement envers Dieu.

3.LES BÉNÉDICTIONS SACERDOTALES PRONONCÉES SUR LE PEUPLE DE DIEU (Nombres 6:22-27; 2 Corinthiens 13:14; Psaumes 4:6-8; 121:7; 128:1,4; Deutéronome 28:3-6; Jean 14:27; 2 Thessaloniciens 3:16)

Il est pertinent d'observer que l'ordre de bénir les enfants d'Israël n'ait été donné qu'après qu'ils aient obéi aux commandements et aux instructions que Dieu a donnés. Ils avaient construit le tabernacle et avaient commencé la vraie adoration ; Ils ont également été comptés, campés, nettoyés et consacrés à Dieu comme des sacrificateurs, des Lévites ou des Naziréens avant de bénéficier de la bénédiction sacerdotale. Cela enseigne que l'obéissance à Dieu et la consécration totale à Lui sont les conditions indispensables pour obtenir les bénédictions véritables et permanentes. « Que l'Éternel te bénisse et qu'Il te garde ; que L'Éternel fasse luire sa face sur toi et qu'Il t'accorde Sa Grace, que L'Éternel tourne sa face vers toi et qu'Il te donne la paix » (Nombres 6:24-26). La consistance et la composition des bénédictions sont remarquables ; C'est vraiment rythmé et composé de trois parties distinctes qui couvrent tous les aspects des besoins humains, spirituels et physiques. Chaque partie de la bénédiction commence par le nom de Dieu, et ceci confirme la doctrine de la trinité qui montre que les trois membres de la Divinité sont unis lorsqu'il s'agit de bénir les saints. Dans la bénédiction sacerdotale, nous voyons la bénédiction de Dieu, Sa bonté et Sa préservation ; deuxièmement, les bienfaits de la Grâce de Dieu et sa présence ; troisièmement, les bontés de Dieu, Ses dons et Sa paix. C'est une bénédiction qui peut bien être considérée comme la prière faite par le Seigneur dans l'Ancien Testament. De la bénédiction sacerdotale, nous apprenons quelques leçons importantes. Premièrement, il est important que les dirigeants prient pour leur assemblée. Deuxièmement, le contenu se rapporte plus à l'acquisition des bénédictions spirituelles qu'aux bénédictions physiques ou matérielles.

Troisièmement, les croyants sont des sacrificateurs de Dieu ; Par conséquent, nous devons apprendre à bénir les gens avec nos lèvres plutôt que de les critiquer ou de les maudire.

Quatrièmement, les bénédictions de Dieu ne viendront sur nous que si nous vivons dans l'obéissance à Lui et faisons tout ce qui est agréable à Ses yeux. Les enfants d'Israël n'ont pas bénéficié des bénédictions sacerdotales lorsqu'ils avaient rétrogradé et s'étaient détournés de Dieu. Dieu est toujours juste et Il bénit les justes. Pour commencer à jouir des bénédictions du Seigneur, vous devez vous repentir de tous vos péchés, recevoir Jésus comme Seigneur et Sauveur, faire les restitutions et rester en communion ininterrompue avec Lui.

QUESTIONS À EXAMINER :

1.Qu'est-ce qu'un Naziréen et que symbolise sa séparation pour les croyants du Nouveau Testament ?

2. Mentionnez certaines activités qui étaient interdites aux Naziréens et soulignez leur importance.

3. Mentionnez quelques Naziréens dans la Bible et indiquez les leçons qu'un croyant peut tirer de leur consécration.

4.Qu'est-ce qu'un croyant peut apprendre de l'exemple de l'interruption du vœu de Nazirite et de l'annulation de ses jours consacrés après être souillé ?

5. Quelles sont les implications du vœu de Naziréat dans la vie des croyants ?

6. Mentionnez quelques leçons importantes de la bénédiction sacerdotale.

7. Quelles sont les conditions pour l'accomplissement des bénédictions sacerdotales ?

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