Lois Des Vœux Et De Dévouement -Leçon 83 : Sondez des Adultes

 

VERSET À MÉMORISER: Toute dîme de la terre, soit des récoltes de la terre, soit du fruit des arbres, appartient à l'Éternel • c'est une chose consacrée à l'Eternel (Lévitique 27 :30).

TEXTE : Lévitique 27 :1-34

Ce dernier chapitre constitue une partie de la conclusion des commandements de Dieu à Israël sous le sacerdoce lévitique. Dans le texte à l'étude, Dieu donne des directives concernant les voeux, les services et les offrandes volontaires. En raison de la propension des êtres humains à ne pas" respecter leurs' voeux, Dieu a prévu la possibilité de racheter ce qui a été consacré, moyennant un certain paiement. Les voeux sont des promesses religieuses faites au Seigneur, généralement dans la prière, et payées avec des actions de grâces (Nombres 21 : 2, 3 ; Psaume 66 : 12-14). Les voeux sont formulés, afin de plaider auprès de Dieu pour obtenir une bénédiction recherchée. Un individu peut faire un voeu ou consacrer sa personne, ses enfants, son bétail et ses biens au Seigneur. Cependant, après cette consécration, si la personne qui a fait le voeu refuse de le racheter, alors ces objets dévoués deviennent la propriété du Seigneur pour toujours. La dîme, quant à elle, représente une proportion (généralement le dixième) de ses biens ou de son revenu que l'on consacre à Dieu. La Bible demande aux enfants de Dieu de payer la dîme avec fidélité et constance. Cependant, les voeux diffèrent des dîmes, dans la mesure où les voeux ne sont pas obligatoires. Lorsqu'un voeu est fait, il devient obligatoire de l'accomplir (Nombres 30 : 2 ; Deutéronome 23 : 21,22). Les dîmes ont un caractère quantitatif et qualitatif spécifique, et sont obligatoires en vertu de la Loi (Deutéronome 14 : 22). D'un point de vue biblique et historique, les voeux et les dîmes sont conçus pour le soutien et la subsistance des serviteurs dans le service spirituel (Genèse 28 : 20-22 ; Malachie 3 : 8-10 ; Matthieu 23 : 23).

LES LOIS CONCERNANT LES VOEUX, LE CARACTÈRE SACRÉ DES ENGAGEMENTS ET LEUR RACHAT.

 Lévitique 27 : 1-13 ; Nombres 6 : 2-11 ; Juges 11 : 35 ; 1 Samuel 1 : 11 ; Ecclésiaste 5 : 2 ; Psaume 15 : 4 ; Jérémie 35 : 1-6

Les enfants d'Israël étaient tenus de consacrer à Dieu, pour Son service, certaines ressources telles que les prémices de leurs récoltes, les premiers-nés des animaux, les premiers fils et la dîme de leurs revenus. Les nombreux enfants d'Israël étaient disposés à aller au-delà de ces obligations en se consacrant eux-mêmes ou en consacrant des membres de leur famille, des animaux supplémentaires ou des propriétés foncières à Dieu. Les chrétiens, dont les âmes ont été rachetées par le Sang de Jésus, doivent se consacrer sans réserve au Seigneur qui les a sauvés de la servitude du péché et de Satan. Les valeurs relatives des personnes étaient réglées en fonction de la valeur estimée de leur futur service ou travail. Si une personne était trop pauvre pour racheter son voeu selon la procédure de rachat, le sacrificateur déterminait certains chiffres en fonction des moyens de la personne pauvre. Le taux de rachat pour les personnes d'âge moyen entre vingt et soixante ans était élevé, cinquante sicles d'argent pour les hommes et trente sicles d'argent pour les femmes. En revanche, un homme ou une femme de plus de soixante ans avait une valeur de rachat de quinze et dix sicles d'argent respectivement. La comparaison entre ces deux tranches d'âge suggère que nous devons servir le Seigneur dans la fleur de l'âge et non attendre la vieillesse pour nous engager dans Son service. De ce qui précède, quelques instructions saillantes se dégagent :

Premièrement, faire des voeux nous enseigne que nous ne devons pas nous limiter aux tâches obligatoires. Dieu est très heureux lorsque nous acceptons volontairement des manifestations non obligatoires de la foi, de l'amour et de la gratitude pour servir Sa cause.

Deuxièmement, il est très instructif de constater qu'en vertu des règles données par Dieu pour régir les voeux, l'âge, le sexe ou la situation économique ne sont pas autorisés à empêcher la liberté de dévotion envers Dieu.

Troisièmement, la gradation des prix de rachat en fonction de l'âge des individus nous apprend à éviter la tentation de nous limiter, mais à intervenir de façon exceptionnelle chaque fois que nos compétences, nos talents, notre richesse, notre foi ou notre maturité nous placent dans une position avantageuse. « ...On demandera beaucoup à qui l'on a beaucoup donné, et on exigera davantage de celui à qui l'on a beaucoup confié. » (Luc 12 : 48). S'il est bon d'être zélé dans l'oeuvre de Dieu, la sagesse et la discrétion sont nécessaires pour se garder de faire des voeux irréfléchis. Un examen général des prescriptions scripturaires concernant les voeux montre clairement qu'une fois prononcés, les voeux ne doivent pas être modifiés (Ecclésiaste 5 : 4-6). Le rachat et l'échange sont également autorisés lorsque l'animal faisant l'objet du voeu ne peut être utilisé pour le sacrifice en raison de son impureté. Le rachat est également permis dans les situations où la gestion de l'objet du voeu serait lourde si elle n'était pas commuée en argent, comme dans le cas d'une propriété foncière. Dans les cas où le rachat est permis, une surtaxe de vingt pour cent est imposée sur la valeur de l'animal ou du bien racheté. L'interdiction de renoncer aux voeux et l'imposition d'une surtaxe sont sans aucun doute destinées à décourager la légèreté et la frivolité dans la formulation des voeux envers le Seigneur. La leçon essentielle à tirer est que Dieu accorde une grande importance à nos paroles, à nos engagements et à nos promesses. Il exige que nous respections nos engagements. Il désapprouve les attitudes qui consistent à abandonner nos promesses à la moindre difficulté, sur l'autel de la complaisance. L'engagement à respecter nos promesses et nos voeux devant Dieu et devant nos semblables doit être suffisamment fort pour nous obliger à les tenir, même si des événements imprévus peuvent rendre la tâche plus difficile. La Bible déclare : « Il ne se rétracte point, s'il fait un serment à son préjudice. » (Psaume 15 : 4). Ce principe est applicable aux voeux de mariage, dans les affaires et au lieu de service, et il doit nous inciter en tant que des saints en route pour le Paradis à la loyauté envers nos partenaires de mariage et d'affaires, nos employeurs et nos employés. L'intégrité chrétienne est non négociable. Ce principe s'applique également aux enfants spirituels et biologiques de parents pieux ; ils doivent honorer Dieu en adhérant aux enseignements de leurs parents et pasteurs pieux ; comme dans le cas des Réchabites, ils ont été appelés à être avec le Seigneur (Jérémie 35 : 1-6). Le caractère sacré des voeux, des promesses et des engagements exige donc que l'on fasse preuve de prudence avant de les énoncer. Nous devons éviter de faire des promesses et des engagements qui vont se traduire par des actions pécheresses ou dont la réalisation peut devenir impossible ou embarrassante. Avant de faire des promesses et de prendre des engagements, il convient de faire preuve de prudence, de tenir compte des considérations qui s'imposent et de tirer parti des conseils sages et pieux. « Lorsque tu as fait un voeu à Dieu, ne tarde pas à l'accomplir, car il n'aime pas les insensés : accomplis le voeu que tu as fait. Mieux vaut pour toi ne point faire de voeu, que d'en faire un et de ne pas l'accomplir. Ne permets pas à ta bouche de faire pécher ta chair, et ne dis pas en présence de l'envoyé que c'est une inadvertance. Pourquoi Dieu s'irriterait-il de tes paroles, et détruirait-il l'ouvrage de tes mains ? » (Ecclésiaste 5 : 3-5).

LES LOIS CONCERNANT LES BIENS IMMOBILIERS CONSACRÉS AU SERVICE DE DIEU PAR UN VOEU PARTICULIER (Lévitique 27 : 14-25 ; Exode 16 : 36 ; 1 Rois 15 : 15 ; Ézéchiel 45 : 9-13 ; 1 Corinthiens 16 : 1-4).

Si un homme, animé du désir d'honorer l'Éternel, lui sanctifie sa maison, celle-ci doit être évaluée par le sacrificateur et le produit de la vente doit être affecté à l'usage du sanctuaire. Toutefois, si le propriétaire souhaite racheter sa maison, il ne doit pas l'acquérir au même prix, mais il doit ajouter un cinquième du prix. Pour les très pauvres, Dieu baissera l'estimation ; mais pour celui qui est inconstant, dont les secondes pensées penchent plus vers le monde et son intérêt séculier que les premières, leur prix augmentera. Il existe un moyen de sanctifier nos maisons pour le Seigneur, sans ne les vendre ni les racheter. Les membres de notre famille, qui servent le Seigneur en marchant dans la justice, en paroles et en actes, en agissant dans l'intérêt du Seigneur et en fournissant un lieu de culte pour l'église, ont consacré leur maison au Seigneur. Josué a déclaré : ... Moi et ma maison nous servirons l'Éternel. ». Josué 24 : 15b). Si quelqu'un doit sanctifier une partie de sa terre à l'Éternel, en la cédant à un usage saint, il faut établir une différence entre la partie de la terre qui est parvenue au donateur par filiation et celle qui a été achetée. S'il s'agit de l'héritage de son père, appelé ici le champ de sa possession, qui appartenait à la famille depuis la première répartition de Canaan, il ne peut pas tout donner ; Dieu ne permettrait pas un tel degré de zèle qui reviendrait à ruiner la famille. Il ne pourra en consacrer qu'une partie. Dans ce cas, la terre devait être estimée par autant de mesures d'orge. Une quantité de terre correspondant à un homer d'orge, qui contenait dix épha (Ézéchiel 45 : 11 ; Exode 16 : 36), était évaluée à cinquante sicles (un prix modéré) si elle était sanctifiée dès l'année du jubilé. Toutefois, si la terre avait été sanctifiée quelques années après l'année du jubilé, il devait y avoir un rabais en conséquence. Lorsque la valeur était fixée, le donateur pouvait, s'il le souhaitait, la racheter pour soixante sicles la semence du homer, en ajoutant un cinquième. L'argent allait ensuite au sanctuaire et la terre lui revenait. En revanche, si le propriétaire ne la rachetait pas et que le sacrificateur la vendait à un autre, à l'année du jubilé, au-delà de laquelle la vente ne pouvait aller, la terre revenait aux sacrificateurs et leur appartiendrait pour toujours. Ici, nous apprenons que les biens donnés au Seigneur ne doivent pas être donnés avec une possibilité de révocation. Ce qui est consacré au Seigneur doit lui appartenir pour toujours, par une alliance perpétuelle. Si la terre avait été achetée par le propriétaire, la valeur de celle-ci devait être donnée aux sacrificateurs pour un usage pieux. On supposait que ceux qui, par la bénédiction de Dieu, s'étaient enrichis au point de devenir des acheteurs, se croiraient obligés, par gratitude, de sanctifier une partie de leur achat, pour le service du Seigneur. Nous devons donner en fonction des ressources que Dieu nous accorde (1 Corinthiens 16 : 2). Les acheteurs sont d'une manière particulière tenus d'être charitables.

LA PROPRIÉTÉ DIVINE DES DÎMES ET DES PREMIERS-NÉS.

(Lévitique 27 : 26-34 ; Exode 13 : 1, 2 ; Psaume 24 : 1 ; Aggée 2 : 8 ; Malachie 3 : 10-12) Les versets vingt-huit et vingt-neuf de notre texte exigent un examen minutieux, car ils font référence à des biens personnels tels que des personnes, des animaux ou des objets qui sont voués à la destruction parce qu'ils sont considérés comme inaccessibles au rachat. Ces biens sont désignés comme des sujets de voeux et doivent donc être détruits et non rachetés. Ces objets (à l'exception des êtres humains) doivent être mis à mort ou, dans le cas d'objets inanimés, détruits pour la gloire de Dieu. Personne n'a le droit d'ôter la vie à autrui, sauf ceux qui sont soumis au jugement divin ou les personnes jugées et condamnées par la Loi (Exode 20 : 13 ; Deutéronome 7 : 2 ; 20 : 17 ; Josué 11 : 20 ; 1 Samuel 15 : 3,33 ; Romains 13 : 4). Cependant, le premier-né de chaque animal pur est, selon la Loi, consacré au Seigneur (Exode 13 : 1, 2). À ce titre, ils ne pouvaient pas être consacrés au Seigneur par un quelconque acte de voeu particulier (Lévitique 27 et 26). L'implication pratique de ce point est que nos voeux doivent faire progresser notre consécration au Seigneur. (Toute dîme de la terre, soit des récoltes de la terre, soit du fruit des arbres, appartient à l'Éternel ; c'est une chose consacrée à l'Éternel. » (Lévitique 27 : 30). La loi confère une autorité divine à la dîme. Dans l'économie essentiellement agraire d'Israël, la dîme est une reconnaissance que la terre qui donne les récoltes appartient à Dieu et que Lui seul donne les fruits et l'accroissement dont ils dépendent. Les enfants d'Israël ont reçu l'ordre de donner un dixième de tous les produits et du bétail, en plus de nombreuses offrandes au Seigneur. Les dîmes ne pouvaient pas être consacrées au Seigneur sous forme de voeux, car elles sont déjà acquises par ordre divin. Par conséquent, lorsqu'une promesse ou un voeu est fait pour soutenir des projets spéciaux tels que des missions ou la construction d'une église, ce voeu ou cette promesse ne doit pas compromettre notre fidélité au paiement de la dîme. Sous le système du sacerdoce lévitique, les dîmes sont nécessaires pour soutenir le sacerdoce et les exigences de la religion sous la dispensation mosaïque. De nos jours, les dîmes et les offrandes sont utilisées pour l'oeuvre de l'Évangile, l'entretien de ses institutions et de ses installations. La Bible déclare : Honore l'Éternel avec tes biens, et avec les prémices de tout ton revenu alors tes greniers seront remplis d'abondance, et tes cuves regorgeront de moût » (Proverbes 3 : 9,10). Retenir nos dîmes est décrit comme la pire forme de vol, privant Dieu qui nous a donné gratuitement tout ce dont nous pouvons jouir (Malachie 3 : 8). Chaque enfant de Dieu doit s'abstenir d'un tel acte. Pour finir, Dieu s'intéresse à notre attitude envers les biens. Il attend de ceux qui professent une réelle dévotion à Son égard qu'ils le prouvent par leur détachement des objets matériels et leur volonté de donner de manière sacrificielle pour Son oeuvre.

Questions de révision

1. Faites ressortir la différence entre les voeux et les dîmes.

2. Quelles leçons nous enseignent la formulation de voeux et leur rachat ?

3. Mentionnez les cas où les voeux sont rachetables et ceux où ils ne le sont pas.

4. Mentionnez quelques engagements que les enfants de parents pieux peuvent prendre pour garder la foi de leurs parents.

5. Que doivent faire les chrétiens pour éviter les difficultés inutiles au sujet des voeux et des promesses ?

6. Comment pouvons-nous sanctifier nos habitations et nos autres propriétés pour le Seigneur ?

7. Pourquoi est-il ordonné aux chrétiens de payer fidèlement leur dîme ?

 

 

 

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