CHRIST ETABLIT LES DOUZE DISCIPLES Leçon 75 Sondez des Adultes
TEXTE :
Marc 3:1-35
Christ a passé sa
vie à répondre aux besoins physiques et spirituels des gens. Il a enseigné à
tous ceux qui venaient à lui des vérités libératrices qui apportaient à la fois
le confort temporel et l'espoir spirituel. Ces bonnes actions de Christ ont
rencontré l'opposition des chefs religieux établie de son époque. Dans le
texte, les Pharisiens et les Hérodiens ont été concernés par Son ordre de
guérir un homme à la main desséchée un jour de sabbat. Ses antagonistes ne
voyaient rien de mal dans leur propre conspiration visant à tuer le grand
Bienfaiteur un jour de sabbat. Cette contradiction et cette fureur injustifiée
des hommes n'ont cependant pas détourné le Seigneur de la mission qui lui avait
été confiée par Dieu. Tout en prenant des mesures pour sa propre protection, il
a continué à prêcher l'évangile du salut et à apporter la guérison et la
délivrance aux opprimés. Aussi efficace qu'il soit, il ne pouvait pas exercer
son ministère auprès des gens de différentes communautés en même temps. Pour
que son oeuvre rédemptrice puisse toucher davantage de personnes dans d'autres
communautés, il a établi douze disciples "afin qu'ils soient avec lui
et qu'il les envoie prêcher".
Pont
1 : L'INSENSIBILITÉ CRUELLE DES
ENDURCIS DE COEUR
Marc 3:1-12 ; Psaume 7:11 ; Éphésiens 4:26 ; Ésaïe 53:3 ;
Matthieu 11:28.
L'attitude censurant
et accusatrice des pharisiens se manifeste à nouveau dans le texte lorsque
Christ entre dans la synagogue et rencontre un homme à la main desséchée.
Plutôt que de l'apprécier, "ils le
surveillaient pour savoir s'il allait le guérir le jour du sabbat, afin de
l'accuser" (Marc 3:2).
Ils n'ont pas tenu compte de la détresse physique, émotionnelle et sociale de
leurs semblables paralysés. Ils étaient religieux mais sans pitié. Le Seigneur
leur a posé une question visant à éveiller leur conscience sur le caractère
déraisonnable de leur rigidité légaliste et de leur ignorance au détriment de
la compassion et de la miséricorde humaines. "Est-il permis de faire du bien les jours du sabbat, ou de
faire du mal ?de sauver la vie, ou de tuer ? Mais ils se turent"
(Marc 3,4). Nous ne devons pas, à cause de la disposition colérique des
pécheurs et des arguments distrayants, les abandonner à leur sort ultime. Le
Seigneur en donne ici l'exemple. Sa question aux Pharisiens était si pointue et
pertinente qu'ils n'ont pu donner aucune réponse, vis-à-vis de leur opposition
à la guérison de l'homme à la main desséchée. Christ a démontré l'application
pratique de l'injonction scripturaire "Soyez
en colère, et ne péchez pas..." (Ephésiens 4:26). Bien
qu'irrité par leur disposition impitoyable et affligé dans son esprit par leur
dureté de coeur, il s'est avancé pour guérir l'homme, en disant : " Étends ta main. Et il l'étendit, et sa main redevint
entière comme l'autre". L'amour est la raison du sabbat,
c'est-à-dire le rafraîchissement et la vigueur physique, émotionnelle et
spirituelle. Les chrétiens devraient faire preuve de discernement pour
reconnaître les traits similaires de la dureté de coeur et les aborder tout en
accomplissant la grande mission. La dureté de coeur des personnes que nous
cherchons à évangéliser devrait nous mettre à genoux et faire de nous des
témoins encore plus ingénieux et passionnés de Christ. Après avoir guérit la
main desséchée, les Pharisiens "sortirent...
et tinrent conseil avec les Hérodiens contre lui, afin de le faire périr" (Marc
3:6). Christ a pris les devants en se retirant avec ses disciples au bord de la
mer. L'hostilité des Pharisiens à l'égard de Christ contrastait fortement avec
l'accueil enthousiaste que lui réservent les gens ordinaires qui n'ont aucune
raison de se sentir menacés par ses doctrines. Une grande foule le suivit au
bord de la mer depuis sa ville natale de Galilée et d'autres endroits : Judée,
Jérusalem, Idumée, au-delà du Jourdain et autour de Tyr et Sidon. Tous ceux qui
sont venus au Christ avec des cas de santé défectueuse, d'affliction et
d'oppression démoniaque ont reçu le soulagement dont ils avaient besoin.
Aujourd'hui, Christ appelle encore la population grouillante de l'humanité
spirituellement morte et souffrante à : "Venez à moi, vous tous qui
peinez et qui êtes chargés, et je vous donnerai du repos" (Matthieu
11:28). Tous ceux qui répondront feront l'expérience de sa compassion et de son
pouvoir de sauver, de guérir et de délivrer. Il est également important
d'apprendre les techniques de contrôle des foules à partir des instructions que
le Seigneur a données à ses disciples. "Et il dit à ses disciples
qu'un petit navire devait l'attendait à cause de la foule, de peur qu'ils ne le
pressent. Car il avait guéri beaucoup de gens, et ils se pressaient pour le
toucher, tous ceux qui avaient des plaies" (Marc 3:9,10). Il s'adressait
aux gens depuis le navire et il est étonnant que des esprits impurs l'aient vu
et se soient "prosternés devant lui" en reconnaissance de sa divinité
en tant que "Fils de Dieu". Si les démons savent qu'Il est le
Fils de Dieu, tout mortel qui rejette cette vérité est digne du jugement divin
le plus sévère.
Point
2 : L'APPEL ET L'ORDINATION DES DOUZE DISCIPLES.
Marc 3:13-21 ; Matthieu 28:20 ; 1 Jean 3:8 ; Jean 14:12.
"Et il monta sur une montagne, et appela à lui ceux qu'il
voulait ; et ils vinrent à lui. Et il en ordonna douze, afin qu'ils soient avec
lui, et qu'il les envoie prêcher, et qu'ils aient le pouvoir de guérir les
maladies, et de chasser les démons" (Marc 3:13-15). Christ
a fait précéder le choix de ses disciples par une prière intense pour laquelle
il s'est toujours retiré sur une montagne déserte. Il les a choisis pour en
faire des disciples, les encadrer, les former et leur donner les moyens de
prêcher et de faire tout ce qu'Il pouvait faire. La formation de disciples est
un processus. Le premier objectif après la sélection est qu'ils soient avec Lui
comme des apprenants enthousiastes et constants de Sa doctrine et de Son style
de vie. Son dessein est de les former afin qu'ils puissent former les autres.
Il les a également mandatés à aller accomplir la grande commission. En outre,
il confère à ceux qu'il établit, l'autorité de guérir les malades et de chasser
les démons. Pour Christ, la somme totale de la mission des disciples était la
continuation de "tout ce que je vous ai
prescrit". Cette commission doit nécessairement inclure la
prédication, l'enseignement et la guérison (Matthieu 4:23 ; 9:35). Lorsque
Christ a donné sa mission aux disciples déjà formés, il a ajouté la promesse
suivante : "Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du
monde". Christ savait que ses disciples immédiats qui avaient reçu cette
mission ne vivraient pas jusqu'à la fin du monde ou n'atteindraient pas le
monde entier de leur vivant. Ainsi, la mission transcende ces disciples
pionniers - Pierre, Jacques, Jean, André, Philippe, Barthélemy, Matthieu,
Thomas, Jacques le fils d'Alphée, Thaddée, Simon le Cananéen et Judas Iscariote
- et s'étend à tous les croyants d'aujourd'hui. Devenir un disciple de Christ
commence par, à répondre à l'appel de Christ au salut par la foi en Lui. Après
être né de nouveau par la foi en la mort par vicariale de Christ, un disciple
doit apprendre à ressembler au Maître en se familiarisant avec ses
enseignements. Il ou elle doit également posséder une compassion semblable à
celle de Christ pour le salut des âmes. L'objectif du disciple doit être de
ressembler-au Seigneur en tout. Comme Christ a dit : "Il suffit que le disciple soit comme son maître,
et le serviteur comme son seigneur..." (Matthieu 10:25).
Pour ce faire, les
croyants doivent toujours demeurer en Christ par beaucoup de prières, une
méditation constante et une réflexion sur sa parole. Nous devons accepter la
mission et rechercher le Seigneur pour être capables de porter de fruit dans le
service. Il est intéressant de noter que le Christ a promis que : "En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en
moi fera aussi les œuvres que je fais... Et ceux qui croient seront suivis de
ces signes : en mon nom, ils chasseront les démons..." (Jean 14:12 ; Marc 16:17). L'attribution de cette
procuration aux croyants obéissants et témoins confirme, la divinité de notre
Seigneur. En revenant de la montagne où il était allé prier et ordonner les
disciples, Christ fut rencontré par une grande foule de gens dans le besoin.
S'occuper d'eux était une telle tâche que Christ et ses disciples ne pouvaient
même pas manger leur nourriture nécessaire. Le niveau de zèle déployé pour
faire passer les besoins des personnes souffrantes avant le besoin fondamental
de nourriture est considéré comme de la folie par certaines personnes qui
l'observaient de près. Aujourd'hui, de telles conclusions sont souvent tirées
lorsque certains croyants dévoués placent le service au Seigneur au-dessus de
leurs intérêts personnels. Mais de tels commentaires décourageants n'ont pas
affecté l'engagement du Seigneur pour la grande commission et ne devraient pas
affecter le nôtre non plus.
Point
3 : LA CONTRADICTION ET BLASPHÈME DES SCEPTIQUES ENDURCIS.
Marc 3:22-30 ; Ephésiens 4:18 ; Luc 14:26 ; Matthieu 10:37.
Alors que les
Galiléens prenaient pour de la folie l'intérêt désintéressé et compatissant de
Christ pour les gens, les scribes de Jérusalem attribuaient son pouvoir de
guérison à Belzébuth, le prince des démons. "Il les fit venir à lui et leur dit en paraboles Comment Satan peut-il
chasser Satan ? Et si un royaume est divisé contre lui-même, ce royaume ne peut
subsister. Et si une maison est divisée contre elle-même, cette maison ne peut
subsister" (Marc 3:23-25). Insinuer que Christ avait le
prince des démons de son côté en chassant tout esprit était tout à fait
ridicule. Dieu n'est 0 pas satisfait lorsque les gens ignorent la vérité pour défendre
leur péché et leur incrédulité. "Et à
cause de cela [le refus délibéré d'embrasser la vérité], Dieu leur enverra une
forte illusion, afin qu'ils croient au mensonge" (2
Thessaloniciens 2:11). La réponse de Christ à cette allégation blasphématoire des
scribes est instructive. Il est resté calme dans son effort pour leur montrer
l'erreur de leur affirmation. Il n'a pas caché son opposition à Satan et à ses
cohortes. Il est venu pour sauver et délivrer l'humanité de l'esclavage du
péché et de Satan. Beaucoup de ces antagonistes sur sa piste ont également
entendu la confession des démons habitant les humains que Christ était "le Saint de Dieu"
(Marc 1:24). La réponse du Seigneur montre que la division interne dans un
royaume ou une maison la fera s'effondrer. Il affirme que Satan ne peut pas se
chasser ou s'autodétruire volontairement. Il affirme son autorité et sa
puissance supérieures par lesquelles il lie l'homme fort (Satan) et détruit sa
maison. Il donne cependant un sérieux avertissement contre l'attribution de la
puissance du Saint-Esprit à Satan. Ceux qui font de telles attributions ne
peuvent être sauvés parce qu'ils s'opposent au remède à leur perdition -
l'expérience de la nouvelle naissance qui est conçue par le même Esprit Saint.
Comme le Christ l'a enseigné à Nicodème, "... si un homme ne naît
d'eau. [la parole de Dieu] et de l'Esprit, il ne peut entrer dans le royaume
des cieux" (Jean 3:5).
Point
4 : CHRIST RÉITÈRE LES RELATIONS.
Marc 3:31-35 ;
Matthieu 13:55 ; Marc 6:3 ; Jean 7:3,6,10 ; Actes 1:14 ; 1Corinthiens 9:5 ;
Galates 1:19 ; Matthieu 12:46-50 ; Luc 8:19,20.
"Ses frères et sa mère vinrent alors, et, se tenant
dehors, ils envoyèrent vers lui, l'appelant. Il leur répondit : Qui est ma
mère, ou mes frères ?" (Marc
3:31,33). La réponse Christ à la tentative de ses frères et soeurs
d'interrompre sa prédication est très instructive.
Premièrement,
il a élevé la volonté de Dieu au-dessus de la
déférence envers les relations naturelles. Placé devant l'option de continuer
sa prédication ou de considérer la présence de sa mère et de ses frères, il a
préféré la première option. Ceci est en accord avec son enseignement. "Si quelqu'un vient à moi et ne hait pas son père, sa
mère, sa femme, et ses enfants, et ses frères, et ses soeurs, et même sa propre
vie, il ne peut être mon disciple" (Luc 14:26). H n'a pas
suggéré que nous devions avoir une haine amère dans nos coeurs contre tout
parent, mais nous devons préférer Dieu dans l'expression de notre amour. La
considération des liens familiaux ne doit jamais nous faire dévier du chemin de
l'obéissance totale au Seigneur.
Deuxièmement,
il ressort clairement du texte que Marie, la mère de notre Seigneur, a eu
d'autres fils après la naissance de Christ, contrairement à l'erreur concernant
sa virginité perpétuelle (Matthieu 13:55 ; Marc 6:3 ; Jean 7:3,6,10 ; Actes
1:14 ; 1 Corinthiens 9:5 ; Galates 1:19).
Troisièmement,
le passage montre que les cordes qui nous lient aux autres chrétiens sont plus
fortes que celles qui nous lient à nos parents de sang qui ne sont pas nés de
nouveau.
Quatrièmement,
le Seigneur a accordé la plus haute importance à l'accomplissement permanent de
la volonté de Dieu, et nous devrions en faire autant en tant que disciples.
QUESTION
DE REVISION
1. Comment la
résurrection de Christ confère-t-elle un caractère unique à la foi chrétienne ?
2. Mentionnez au
moins cinq preuves de la résurrection corporelle de Christ tirées du texte.
3. Citez trois
personnes ou groupes de personnes qui ont rencontré le Christ après sa
résurrection et qui ont eu des échanges avec lui.
4. Soulignez la
signification de la résurrection de Christ en tant que vérité fondamentale de
l'évangile.
5. Comment
l'évidence de la résurrection de Christ et la puissance de son nom
condamnent-elles les sceptiques ?
6. Pourquoi la
grande commission n'est-elle pas facultative pour les croyants authentiquement
convertis
7. Mentionnez le
quadruple mandat de la grande commission et ses avantages.
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