L'offrande Modique de La Veuve- Leçon 89, Sondez des Adultes
VERSET
À MÉMORISER : « Alors Jésus, ayant appelé ses
disciples, leur dit : je vous le dis en vérité, cette pauvre veuve a donné plus
qu'aucun de ceux qui ont mis dans le tronc ; car tous
ont mis de leur superflu, mais elle a mis de son nécessaire, tout ce qu'elle
possédait, tout ce qu'elle avait pour vivre. » (Marc
12:43, 44)
TEXTES : Marc 12: 41-44; Luc 21:1-4
Le récit intemporel
et inspirant de la veuve qui a tout donné à Dieu constitue le thème central de
la présente étude. Cet événement s'est déroulé à une époque où les dirigeants
religieux exploitaient les personnes moins privilégiées de la société : les veuves,
les orphelins, etc. La Bible révèle que les scribes « dévoraient les maisons des veuves » (Marc 12:
38- 40). Dans plusieurs sociétés, les droits des veuves ne sont pas bien
protégés, ce qui les expose aux maltraitances. L'Eglise primitive a fourni des
efforts conscients dans le but de combler les besoins des veuves (Actes 6:
1-4). Comme de nombreuses veuves, le personnage central de notre texte est
qualifié de « pauvre veuve Son action était remarquable et instructive : elle a
donné, malgré sa situation financière. La même attitude a été démontrée par les
chrétiens de la Macédoine qui avaient donné en dépit de leur pauvreté profonde
et de leur grande épreuve. Paul a déclaré : «Au
milieu de beaucoup de tribulations qui les ont éprouvées, leur joie débordante
et leur pauvreté profonde ont produit avec abondance de riches libéralités de
leur part. » (2 Corinthiens 8:2). En outre, la veuve participait
activement aux activités religieuses, malgré son statut financier et
matrimonial. « Il y a plus de bonheur à
donner qu'à recevoir.» (Actes 20: 35). Dieu promet d'augmenter
la richesse de ceux qui donnent, et non pas de ceux qui reçoivent (Proverbes
11: 24, 25; Luc 6:38). Nous devons toujours être prêts à lui offrir, car Dieu a
donné Son « Fils unique », afin que nous ayons la vie éternelle (Jean 3:
16). Le don de Son Fils demeure inestimable et incalculable. C'est pourquoi
rien ne devrait être considéré comme trop précieux pour rendre la pareille à
Dieu en signe d'amour. Donner est un privilège, car seuls les vivants peuvent
donner à Dieu.
1.LA PROSPÉRITÉ DIVINE ET L'HISTORIQUE DE NOTRE ATTITUDE
VIS-À-VIS DU DON
Marc 12:41, 42; Luc 21: 1, 2; 1 Samuel 2: 7; Actes 10: 4; 1 Corinthiens
16:2; 2 Corinthiens 9:7; Exode 25:2 ; 1 Chroniques 29: 14, 17; 2 Chroniques 17:
16;35:8; 2 Rois 12:9; Josué 6: 19; Matthieu 27:6
Jésus « ... s'étant assis vis-à-vis du tronc, regardait comment
la foule y mettait de l'argent. » (Marc 12: 41), montre qu'Il
s'intéresse et voit tout ce que nous faisons dans Sa maison, notamment les
dons. Le Dieu omniscient garde l'historique de nos dons passés et présents.
L'ange a révélé à Corneille que ses prières et ses aumônes « ... sont montées devant Dieu et Il s'en est souvenu »
(Actes 10: 4). Dieu ne prend pas juste note du montant que nous donnons,
mais connait aussi notre niveau de prospérité. Dieu possède l'historique de
tous nos revenus réguliers et irréguliers, de nos bénéfices et de nos pertes.
C'est pourquoi l'Écriture nous enjoint de donner en fonction de notre niveau de
prospérité. Paul a écrit à l'église de Corinthe « que chacun de vous le premier jour de la semaine, mette à
part chez lui ce qu'il pourra, selon sa prospérité, afin qu'on n'attende pas
mon arrivée pour recueillir les dons » (1 Corinthiens
16: 2). La pauvre veuve de notre texte n'a pas annoncé qu'elle donnait les deux
dernières pièces qu'elle avait, mais Christ le savait. Le Seigneur connait
notre valeur exacte, ce que nous donnons et ce que nous gardons (Actes 5 3;
Marc 12 44). La manière et l'attitude de donner sont aussi importantes que ce
que nous donnons. Jésus « ...regardait
comment la foule y mettait de l'argent dans le tronc... » (Marc
12: 41). Christ sait les motifs qui nous poussent à donner. Il sait si nous
donnons avec abondance ou avec parcimonie, à contrecœur ou avec joie, avec
humilité ou avec orgueil. Dieu sait si nous donnons pour faire plaisir aux
hommes ou pour Lui faire plaisir. La Bible indique clairement : « Que chacun donne comme qu'il a résolu en son cœur, sans
tristesse ni contrainte; car Dieu aime celui qui donne avec joie
» (2 Corinthiens 9: 7). Dieu a ordonné aux enfants d'Israël de donner de bon
cœur. Il a déclaré : Parle aux enfants
d'Israël, qu'ils m'apportent une offrande. Vous la recevrez pour moi de tout
homme que la fera de bon cœur » (Exode 25:2).
Une autre leçon
importante est que « ... beaucoup de ceux qui étaient riches ont mis
beaucoup. » Les riches doivent agir ainsi. Les riches ne doivent pas se
comparer aux pauvres de l'église lorsqu'il s'agit de donner. Comme la veuve,
les pauvres n'ont pas non plus d'excuse pour ne pas donner. Pas d'excuse pour
ne pas donner. Donner implique de la détermination et du renoncement à soi-
même parce que d'autres besoins sont toujours en concurrence pour distraire
l'argent ou les cadeaux que nous envisageons d'offrir à Dieu. Les ministres de l'Évangile doivent jouer les rôles suivants en
ce qui concerne l'offrande dans l'église. Premièrement, des dispositions
doivent être prises pour que les membres de l'église puissent donner de manière
ordonnée (2 Rois 12: 9; Josué 6 19; 1 Corinthiens 16: 1, 2; 14: 40).
Deuxièmement, des personnes fidèles doivent être choisies pour garder le trésor
(2 Rois 22 9). Troisièmement, les pasteurs doivent être vigilants et prêcher
contre la collecte de l'argent obtenu par des gains injustes (illicites). « Tu n'apporteras point dans la maison de l'Éternel, ton
Dieu, le salaire d'une prostituée, ni le prix du chien pour l'accomplissement
d'un voue quelconque ; car l'un et l'autre sont en abomination à l'Éternel, ton
Dieu » (Deutéronome 23: 18). Quatrièmement, ils doivent être
prudents et responsables dans la façon dont ils dépensent l'argent levé à
partir de la collecte de l'offrande, car plusieurs, comme la pauvre veuve, ont
donné de l'argent qu'ils ont gagné en travaillant d'arrache-pied.
2. LES PARAMÈTRES DIVINS POUR L'ÉVALUATION DU MONTANT DONNÉ Marc 12: 42-44; Luc 21:2-4; 1 Samuel 16:7; 1 Rois
17: 10-16; Matthieu 6: 1, 3; 10: 29; Actes 4:34-37
« Il vint aussi une pauvre veuve, elle y mit deux petites pièces,
faisant un quart de sou. »
(Marc 12: 42). Un quart de sou était une très petite somme d'argent (Matthieu
5: 26). C'était juste assez pour acheter deux moineaux (petits oiseaux)
(Matthieu 10: 29). La somme donnée par cette veuve, bien que petite, a attiré
l'attention de notre Seigneur. Dans de nombreuses réunions de nos jours, une
telle petite offrande peut ne pas être remarquée ou annoncée lorsqu'il est
question de grands dons. Ce détail ne fait que confirmer la Parole de Dieu « ...l'Éternel ne considère pas ce que l'homme : considère,
l'homme regarde à ce qui frappe les yeux, mais l'Éternel regarde au cœur
». (1 Samuel 16: 7). La principale leçon à retenir ici est que le don n'est pas
nécessairement évalué par le montant donné. Bien que les riches aient donné
avec abondance, il leur restait encore assez après avoir donné. Sans doute,
plusieurs personnes riches ont donné seulement une petite fraction ou un
pourcentage infime de leur argent, alors que cette femme a donné cent pour
cent. Il est aussi instructif de constater que la pauvre veuve a donné la
priorité au don à Dieu. Inutile de préciser qu'en tant que « pauvre veuve », elle rencontrait de
nombreux défis financiers. Malgré tout, elle a donné tout ce qu'elle possédait.
On remarque qu'elle a fait confiance à Dieu pour la provision divine après
avoir « ... mis tout son nécessaire, tout ce
qu'elle possédait pour vivre » (Marc 12 44). Les pauvres dans
l'église ne doivent pas hésiter à donner et laisser le financement des projets
de Dieu aux riches seuls. Donner à Dieu apporte des bénédictions et chacun
devrait désirer en profiter. Aucun montant n'est trop petit pour être donné à
Dieu. Personne ne devrait donc renoncer à donner parce que le montant qu'il
désire donner est trop petit.
Il est important de
clarifier certaines idées erronées sur le fait de donner à Dieu et l'aumône aux
mendiants. Christ a mis en garde : « Gardez-vous
de pratiquer votre justice devant les hommes, pour en être vus; autrement vous
n'aurez point de récompense auprès de votre père qui est dans les cieux; Mais
quand tu fais l'aumône, que ta main gauche ne sache pas ce que fait ta main
droite » (Matthieu 6: 1, 3). Dieu n'est pas un mendiant. Donner
à Dieu est différent de l'aumône faite aux mendiants. Les deux petites pièces
que la veuve a données n'étaient pas cachées. Le produit que Barnabas et
d'autres disciples ont tiré de la vente de leurs biens était apporté
publiquement aux apôtres (Actes 4:34-37).
3.LA
LOUANGE DIVINE POUR AVOIR TOUT DONNÉ À DIEU.
Marc 12:43, 44; Luc 21: 3,4; Genèse 22: 16, 17 ; Marc 14:9; Philippiens 4:
14-19; Malachie 3: 10-12; Luc 6:38; Matthieu 19:29; 2 Corinthiens 8:4, 5.
« Alors Jésus, ayant appelé ses disciples, leur dit : je
vous le dis en vérité, cette pauvre veuve a donné plus qu'aucun de ceux qui ont
mis dans le tronc ; car tous ont mis de leur superflu, mais elle a mis de son
nécessaire, tout ce qu'elle possédait, tout ce qu'elle avait pour vivre
» (Marc 12: 43, 44). Cet acte remarquable de don posé par la veuve a suscité
l'éloge public de notre Seigneur. Le don sacrificiel apporte les bénédictions
de Dieu. Dieu a béni Abraham parce qu'il a volontairement donné son fils unique
Isaac comme offrande. Il a déclaré : «... Je
te bénirai et je multiplierai ta postérité comme les étoiles du ciel...
» (Genèse 22: 17). Jésus a aussi fait l'éloge de la femme qui lui a offert une
vase d'albâtre contenant un parfum de nard. Il a affirmé : « Je vous le dis en vérité, partout où la bonne nouvelle
sera prêchée, dans le monde entier, on racontera aussi en mémoire de cette
femme ce qu'elle a fait » (Marc 14:9). Paul a loué et prié pour
les frères macédoniens qui lui ont envoyé des cadeaux pendant son travail
missionnaire (Philippiens 4 : 14-19). Lorsque le don est fait selon les
Écritures, le donateur est heureux et les écluses des cieux déversent les
bénédictions divines. (Malachie 3: 10-12). Donner à Dieu ne se limite pas à
l'argent. Lui donner tout signifie lui consacrer notre temps, nos talents et
nos trésors chaque fois qu'Il en a besoin, en totalité ou en partie. Dans la
plupart des cas, Dieu ne nous révèle pas les récompenses spécifiques qu'Il
envisage de nous accorder lorsqu'Il nous demande de donner. Abraham n'a pas
connu les bénédictions dont il bénéficierait à la suite de son obéissance de
donner Isaac à Dieu. Pierre n'a pas été informé qu'il y aurait une abondante
pêche de poissons au moment où il donnait sa barque à Christ. De même, la veuve
de notre texte ne savait pas que le fait de donner uniquement deux pièces de
monnaie lui vaudrait un tel éloge de la part de Christ et que son acte louable
de libéralité serait le thème de nombreux sermons des années plus tard. Dieu
accorde plus de valeur à notre Salut qu'à notre don. Il faut être sauvé avant que
Dieu accepte notre don. Pour que Dieu reconnaisse et récompense nos dons, il
faut que notre nom ait été écrit dans le Livre de vie au Ciel (Apocalypse 20
12). Ce changement est possible grâce à une repentance authentique du péché et
la foi dans le sacrifice expiatoire de Christ. Lorsque cette décision est prise
en toute sincérité, il y a une liberté du péché, de la culpabilité et de la
condamnation. Les chrétiens de la Macédoine en sont des exemples. L'apôtre
Paul, qui a été témoin de la manière dont ils donnaient à l'oeuvre de Dieu, a
écrit: « ...et non seulement ils ont
contribué comme nous espérions, mais ils se sont d'abord donnés eux-mêmes au
Seigneur, puis à nous par la volonté de Dieu » (2 Corinthiens 8:
4, 5). La prospérité vient de Dieu (1 Samuel 2: 7). Notre responsabilité
consiste à être fidèle dans le don, le service et tout ce que Dieu exige de
nous. Ensuite, Sa promesse d'abondance s'accomplira dans nos vies. (Philippiens
4:9).
QUESTIONS
DE REVISION :
1. Que peuvent
apprendre les chrétiens de la vie de la pauvre veuve ?
2. Quelle doit être
notre attitude lorsque nous donnons à Dieu ?
3. Quels sont les
rôles des ministres de l'Evangile dans la gestion des fonds de l'église ?
4. Comment
décririez-vous la valeur des deux petites pièces données par la veuve ?
5. Que pouvons-nous
apprendre du montant que la pauvre veuve a donné ?
6. Clarifiez
certaines idées fausses sur le don.
7. Quelle est la
place du Salut dans notre don à Dieu ?
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